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Niveau d’anglais à l’embauche: les recruteurs demandent la lune

Niveau d'anglais à l'embauche

Depuis la création de Forlango, j’ai vu passer pas mal d’offres d’emploi d’entreprises qui travaillent à l’international. Point commun à toutes ces offres: le candidat doit avoir un bon niveau en anglais. « Normal », vous me direz. Problème : Il y a souvent comme un décalage entre le profil idéal des entreprises et la réalité. Voyons ça de plus près.

Niveau d'anglais à l'embauche
Image générée DALL-E

Quand la perle rare se transforme en « licorne de l’espace »

Lorsqu’une entreprise travaille à l’international, ses collaborateurs ont à échanger avec des clients et fournisseurs venant de différents pays – Allemagne, Italie, Chine, Angleterre, etc… Les échanges se font donc en anglais.

Dans une annonce de recrutement, il est donc naturel qu’un bon niveau d’anglais figure dans la liste des compétences attendues pour le poste.

Souvent, ça donne quelque chose comme:

« Maîtrise de l’anglais oral et écrit / Niveau B2 minimum »

Quand je lis ça, je comprends « Le niveau C1 serait un + ».

Sauf qu’en réalité, les recruteurs se retouvent la plupart du temps face à 2 différents cas:

Cas N°1 : Candidat plutôt à l’aise à l’écrit (B1), beaucoup moins à l’oral (A2)

Cas N°2: Candidat avec des vestiges de l’anglais du collège/lycée (Niveau A1)

Le fait est que le niveau d’anglais des Français est moyen, comme le révèle une étude d’Education First. On est 34eme au classement, sur 111 pays.

En France, trouver un candidat qui est à l’aise à l’oral en anglais et qui peut faire face à n’importe quelle situation professionnellesen toute autonomie, ce n’est pas simple. Je ne dis pas que c’est impossible, mais en fonction des compétences techniques nécéssaires pour le poste, cela peut s’avérer compliqué.

Je l’ai vérifié plusieurs fois avec différent.es apprenant.es qui avaient un niveau B1 et qui postulaient à un poste où un niveau B2 était requis. Ils cochaient toutes les cases de l’annonce, mais à chaque fois, l’anglais a été un frein à l’embauche.

Voici ma tête quand mon apprenante me dit que l’entreprise où elle a postulé demande un niveau B2:

Niveau d'anglais à l'embauche: les recruteurs demandent la lune

Je suis un peu dépitée parce que l’entreprise passe à côté d’une femme extra, avec diverses expériences et des compétences qui pourraient apporter beaucoup à l’équipe. Son profil correspond en tous points à l’annonce, sauf… son niveau d’anglais !

En fin de formation, elle a pourtant un bon niveau B1. Elle comprend une conversation professionnelle, elle peut se faire comprendre, mais elle a toujours des hésitations et fait des erreurs de grammaire.

Accepter quelques points faibles en anglais plutôt que de passer à côté d’une belle collaboration.

Qu’est-ce que je dirais à un recruteur dans cette situation ? Que ce n’est pas la fin du monde ! Qu’avec un niveau B1+ en anglais, la personne peut tout à fait être crédible auprès des clients, fournisseurs ou collaborateurs. Si elle intégrait l’entreprise, elle pourrait continuer à progresser, et pourquoi pas suivre une formation pour l’aider à devenir plus à l’aise à l’oral.

Si en tant que recruteur, vous rencontrez une personne qui correspond en tous points au profil recherché, mais dont les compétences en anglais sont un peu limitées, il serait dommage de vous priver d’une belle collaboration ! Pourquoi ne pas lui proposer une formation pour l’aider à acquérir les compétences qui lui manquent ? (Et si possible pas avec son CPF, mais via votre OPCO !)

Vous gagneriez du temps lors du processus de recrutement, et le nouveau collaborateur serait d’autant plus impliqué dans ses nouvelles missions. A moins que vous ne vous sentiez capable de décrocher la lune !

Niveau d'anglais à l'embauche

Les avantages d’une formation individuelle

Une fois en poste, une formation individuelle avec Forlango est une solution adaptée pour la personne qui intègre l’équipe. La formatrice s’adapte à son niveau, aux exigeances du poste et aux situations qu’elle rencontre au quotidien.

Les sessions se déroulent uniquement en anglais et sont axées sur la prise de confiance à l’oral. Les erreurs sont systématiquement corrigées, pour amener l’apprenant.e à utiliser l’anglais le plus naturellement et le plus efficament possible.

Le collaborateur transforme une faiblesse en atout pour sa carrière et pour l’entreprise.

Vous souhaitez en savoir plus sur mon offre de formation ?

Je vous invite à me contacter pour échanger sur les besoins de votre entreprise.

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Faire un CV en anglais : 6 bonnes pratiques

entretien embauche cv anglais

Que ce soit en raison d’une opportunité professionnelle (nouveau travail à l’étranger ou en France à l’international, évolution au sein de votre entreprise, mutation), ou pour aider vos enfants dans le cadre d’un stage à l’étranger ou un Erasmus, vous serez peut-être amené(e) à faire un CV en anglais. Il a ses propres particularités et diffère du CV français, alors évitons la simple retranscription ! Voici 6 éléments à faire figurer absolument :

1. Personal details (informations personnelles)

Généralement située en haut à gauche, cette rubrique doit comporter uniquement votre nom, votre prénom, votre adresse e-mail ainsi que votre numéro de téléphone. Vous pouvez ajouter +33 pour préciser que vous êtes Français(e). Surtout, ne mettez pas de photo ni votre âge ! Ces éléments sont considérés comme discriminants par les recruteurs anglophones.

Faire un CV en anglais

2. Professional profile (profil professionnel)

Ici, il s’agit de présenter votre profil professionnel en quelques lignes (4 phrases suffisent). Mettez en avant vos compétences en lien direct avec le poste recherché. Montrez qui vous êtes, allez à l’essentiel tout en essayant de vous démarquer aux yeux du recruteur. VOUS êtes le candidat idéal et il doit le comprendre.

3. Skills (compétences)

Vous pouvez ajouter jusqu’à 6 de vos compétences sur le CV, en les distinguant par catégories :

  • Soft skills : ce qui est relatif à votre personnalité (esprit d’équipe, bon relationnel, dynamisme, curiosité…)
  • Hard skills : ce qui va être utile à votre employeur (logiciels maîtrisés, analyse de marché, prospection, rédaction…)
Faire un CV en anglais: compétences

4. Languages (langues parlées)

N’hésitez pas non plus à mentionner les langues que vous parlez et le niveau. Vous pouvez par exemple indiquer que vous parlez un français ou un espagnol maternel. Pour l’anglais, il est bien de mettre le niveau européen : B1, B2, C1… Le recruteur sera familier avec ces termes. Bonus : si vous parlez russe, mandarin, japonais… Ce peut être un véritable atout de les ajouter sur votre CV pour vous démarquer des autres candidats.

Faire un CV en anglais

5. Work experience (expériences professionnelles)

Comme pour le CV en français, vous pouvez mentionner vos précédents postes et expériences pertinentes. Classez ces expériences de la plus récente à la plus ancienne, en précisant la date, l’intitulé du poste et les missions effectuées (en utilisant les verbes sous leur forme Infinitif +ing). Pour un poste similaire à celui que vous visez, vous pouvez y ajouter des sous-rubriques “Key responsibilities” et “Key achievements/projects”. Par exemple : « In a month, I increased the followers on the Instagram account of my business from 1358 to 3452 ».

Faire un CV en anglais

6. Education & Qualifications (diplômes et qualifications)

Mettez votre cursus en avant à travers vos diplômes en précisant l’année d’obtention, le nom de l’école et le domaine étudié. Voici un petit récapitulatif pour vous y retrouver dans la correspondance entre les diplômes français et anglais :

Faire un CV en anglais: diplômes en anglais

Rédiger un CV en anglais est un exercice qui demande du temps, comme pour le CV français, mais il ne faut pas négliger ces étapes si vous voulez taper dans l’œil de votre futur employeur. Vous pouvez également demander à un proche de relire votre CV afin d’avoir un avis extérieur.

Enfin, dernier conseil : privilégiez les phrases simples et courtes, qui seront plus percutantes et faciles à comprendre. Il existe beaucoup de sites internet pour créer votre CV où vous n’avez qu’à remplir les champs demandés, en voici un : Modèle de CV anglais. Si vous avez un goût prononcé pour la création, vous pouvez éditer votre CV vous-même sur des logiciels de créations tels que InDesign (payant) ou Canva (gratuit).

Étape suivante : l’entretien d’embauche ! Préparez-vous aux questions que le recruteur peut vous poser : 5 conseils pour réussir un entretien d’embauche en anglais

Voici un exemple de CV dont vous pouvez vous inspirer :

CV en anglais
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L’anglais: la clé de la réussite professionnelle – Episode 2

L'anglais clé de la réussite

Apprendre l’anglais est nécessaire pour atteindre votre objectif professionnel. Le secret pour y arriver: vous faire confiance et oser vous lancer.  Vous progresserez et prendrez encore plus confiance en vous. « Là où règnent force intérieure et confiance en soi, disparaissent méfiance, peur et doute » écrivait le Dalaï-Lama. A travers les témoignages de Clémentine Besse-Nenert et Sara Dalmasso, vous pourrez réaliser l’importance de l’anglais dans votre réussite professionnelle.

Episode 2 : Sara Dalmasso –   Vice présidente et manager générale international chez Omnicell 

1. Qui est-elle? 

Sara Dalmasso est vice-présidente et manager générale international chez Omnicell – Leader de l’automatisation de la distribution des médicaments dans les hôpitaux et pharmacies d’officine.

Durant sa carrière, elle a toujours eu un lien avec l’international : après un échange aux Etats-Unis lors de son cursus scolaire, elle a travaillé au sein de l’entreprise General Electric en France puis à Londres et à Stockholm. 

L’anglais a été la clé dans l’obtention de son premier poste chez General Electric et lui a permis d’évoluer au sein de son entreprise.  Pour elle, c’est clair: « l’anglais dans ma carrière est complètement prédominant ».

2. Un échange aux Etats-Unis plein de doutes 

Malgré la prédominance de l’anglais dans son quotidien, lors de son départ aux USA, la jeune femme a douté. Elle dit avoir été “morte de trouille” à l’idée de partir.  Elle avait peur de ne pas comprendre, de ne pas y arriver. Afin de pallier ce problème, elle avait pris dans sa valise un dictaphone afin d’enregistrer ses cours et les réécouter seule par la suite. Finalement, au fur et à mesure des semaines, elle a pris conscience qu’elle comprenait et surtout que c’était possible! 

De plus, elle s’était lancée un défi. Tandis que certains de ses amis d’école réalisaient ce voyage à 4 ou 5, la jeune femme est partie seule. Elle voulait réellement profiter de cette année aux Etats-Unis pour être en immersion complète et progresser. 

Un choix difficile au début, mais qu’elle ne regrette pas. Elle nous confie sans hésiter : “Cela a été la meilleure décision de ma vie.”

Sara a donc réussi à surmonter ses peurs afin d’atteindre ses objectifs. Une décision qui aura finalement influencé l’ensemble de sa carrière.

anglais dans la réussite professionnelle

3. L’anglais au quotidien 

Désormais, elle travaille à 85% de son temps en anglais. L’anglais est un véritable plus dans sa vie professionnelle. Aujourd’hui, elle pense même être plus à l’aise pour parler anglais en public. 

Par exemple, lors de tournages vidéo, on lui a déjà dit qu’elle semblait beaucoup plus souriante et détendue en anglais qu’en français. Son “body langage” est plus fluide dans cette langue. 

L’anglais a été un atout pour développer sa carrière. Cela peut être un atout pour vous aussi. Cela peut même être votre meilleur allié lorsque vous vous exprimez en public. La pratique et l’expérience peuvent vous permettre d’acquérir des bases solides afin d’appréhender la langue plus facilement.

anglais dans la réussite professionnelle

4. Pourquoi apprendre l’anglais ? 

Selon Sara Dalmasso, que ce soit dans une entreprise internationale ou non, l’anglais est nécessaire: “L’avenir est incertain, et même si aujourd’hui vous travaillez dans un groupe français, vous pouvez rencontrer quelqu’un qui vous proposera autre chose et vous aurez besoin de l’anglais. Ou bien votre propre entreprise peut aussi choisir de se développer à l’international.” 

L’anglais est donc un outil professionnel nécessaire pour se préparer à demain.  Apprendre l’anglais peut vous permettre de rester ouvert à toute opportunité. 

Bien que cette langue ne vous soit peut-être pas utile aujourd’hui, il est important d’anticiper tout changement dans vos projets professionnels. 

anglais dans la réussite professionnelle

5. Le conseil de Sara Dalmasso

Pour elle, l’important est d’essayer. Tout le monde est capable de parler anglais: “Mon conseil c’est de surpasser ses peurs. Plus on va parler anglais plus ça va devenir facile et plus on va prendre confiance en soi. Il faut se lancer ! Surtout qu’après ça vient hyper vite.” 

Pour la jeune femme, être adulte n’est pas un problème et ne doit pas freiner l’apprentissage. Dans son entreprise, des cours de conversation en anglais sont proposés afin d’apprendre aux salariés à être à l’aise dans cette langue. Un exemple illustrant, une fois de plus, le besoin de cette compétence en entreprise.

Toutefois, si vous n’avez pas l’opportunité d’apprendre au sein de votre entreprise, vous pouvez réaliser une formation en anglais.

Forlango peut vous accompagner dans l’acquisition de cette compétence et vous aider à transformer l’anglais en atout professionnel. 

Nous proposons des formations individuelles en entreprise, à domicile ou à distance qui vous permettront de progresser en toute confiance, et de coller aux besoins de votre entreprise.  

Elles peuvent être financées par votre CPF. Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter Maryline Bourdel. Elle se fera un plaisir d’échanger avec vous.

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L’anglais : la clé de la réussite professionnelle – Episode 1

anglais dans la réussite professionnelle

Apprendre l’anglais est nécessaire pour atteindre votre objectif professionnel. Le secret pour y arriver: vous faire confiance et oser vous lancer.  Vous progresserez et prendrez encore plus confiance en vous. « Là où règnent force intérieure et confiance en soi, disparaissent méfiance, peur et doute » écrivait le Dalaï-Lama. A travers les témoignages de Clémentine Besse-Nenert et Sara Dalmasso, vous pourrez réaliser l’importance de l’anglais dans votre réussite professionnelle. 

Episode 1: Clémentine Besse-Nenert – Responsable Marketing et développement international chez Dream eau & milieux

anglais dans la réussite professionnelle

Son parcours

Cette jeune maman de 36 ans compte déjà à son palmarès un grand nombre d’expériences : 

  • Projet entrepreneurial
  • Poste en mission locale 
  • Gestion de la production et de la vente dans un domaine viticole
  • Expatriation de 3 ans à Cuba

Elle est désormais responsable marketing et développement international au pôle de compétitivité Dream eau & milieux, domicilié à Orléans. Ce beau bagage, elle le doit en partie à son apprentissage de l’anglais. Sans cette compétence, toutes ces situations n’auraient jamais été possibles.

l'anglais dans l'apprentissage professionnelle

L’anglais : un ennemi à apprivoiser

En constante liaison avec l’étranger, l’anglais fait partie intégrante de son quotidien. Pourtant, Clémentine décrit son niveau comme moyen. Elle n’a jamais eu l’oreille pour les langues ou de facilité dans leur apprentissage. Elle nous confie : “Lorsque nous sommes partis à Cuba, mon mari a appris l’espagnol en 3 mois alors que pour moi, ça a été beaucoup plus long.” 

Pourtant, la jeune femme a persisté dans l’acquisition de l’anglais. Le voyage a été, pour elle, une aide essentielle. Dès son plus jeune âge, elle s’est imprégnée des différentes cultures lors de voyages avec ses parents. Des expériences immersives qui lui ont permis de rencontrer des amis dans le monde entier, et de créer des relations sur le long terme. L’anglais est aujourd’hui encore indispensable pour pouvoir communiquer avec eux. 

anglais dans la réussite professionnelle

“Les femmes sont souvent dans l’autocensure, on ne leur apprend pas assez à oser et à ne plus avoir peur.”

Clémentine Besse-Nenert

Combattre son complexe : l’accent

D’après l’Ipsos, 25% des Français éprouvent une gêne à s’exprimer dans une autre langue avec leur accent natal. Clémentine a été l’une d’entre eux. Son accent la mettait mal à l’aise lorsqu’elle s’exprimait en anglais.

Cependant, avec les années, elle a fini par comprendre que pour s’améliorer, il fallait commencer par oser.  « Au début, je n’étais pas très à l’aise avec mon accent puis avec l’âge, je me suis dit :  il vaut mieux que je m’exprime plutôt que de renoncer. » raconte-t-elle. 

La prise de confiance en elle et l’apprentissage de l’anglais lui ont permis de réussir et de s’épanouir professionnellement. 

anglais dans la réussite professionnelle

Un frein devenu un atout

La langue anglaise est l’un des piliers qui a permis à la jeune femme d’accéder à ses postes à responsabilités. Sans l’anglais, Clémentine ne serait pas là où elle est aujourd’hui. Pourtant, elle ne le maîtrise pas complètement. Elle n’est pas bilingue, mais elle peut se débrouiller et communiquer quand elle en a besoin. L’apprentissage, les formations et le voyage lui ont permis de s’ouvrir à de nouvelles opportunités. 

Selon elle, pour réussir il faut d’abord se lancer. La jeune femme précise : “Les femmes sont souvent dans l’autocensure, on ne leur apprend pas assez à oser et à ne plus avoir peur.”

Clémentine Besse Nenert peut être une source d’inspiration pour tous ceux qui souhaitent évoluer dans leur projet professionnel. 

Elle nous montre qu’avec du travail, de la persévérance et du soutien extérieur on peut surmonter ses peurs, se surpasser et atteindre les objectifs qu’on s’est fixés. 

Si vous le souhaitez, Forlango peut vous accompagner dans cette démarche. N’hésitez pas à nous contacter pour découvrir notre offre de formation. Maryline Bourdel se fera un plaisir d’échanger avec vous.

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5 conseils pour réussir un entretien d’embauche en anglais

entretien d'embauche en anglais

Lors d’un entretien d’embauche en anglais, vous devez – comme en français – mettre en avant vos compétences et montrer votre personnalité afin de vous démarquer. Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, surtout si l’anglais n’est pas votre point fort. A quelques jours de l’entretien, vous angoissez, vous vous demandez comment le préparer, vous avez peur d’échouer, bref : c’est la panique ! Pour vous aider, Forlango vous livre 5 secrets pour réussir votre entretien d’embauche en anglais ! 

entretien d'embauche en anglais

1. Anticiper les questions

L’anticipation est la première clé du succès ! 

Réaliser un entretien d’embauche en anglais – même en partie – peut être une façon pour votre recruteur de mesurer votre capacité à communiquer dans cette langue. Comme en français, il est important que vous soyez préparé(e) aux questions qui pourront vous être posées.

Voici un exemple de questions qui reviennent régulièrement : 

  • Parlez-moi de vous. // Tell me about yourself.
  • Parlez-moi de vos dernières expériences. // Tell me about your previous work experiences.
  • Quelles sont vos qualités et vos défauts ? // What are your strengths and weaknesses ?
  • Pourquoi devrions-nous vous embaucher ? // Why should we hire you ?
  • Pourquoi souhaitez-vous nous rejoindre ? // Why do you want to join our company?
  • Où vous voyez-vous dans 5 ans ? // Where do you see yourself five years from now?
  • Avez-vous des questions ? // Do you have any questions ?

L’anglais peut être la langue natale de votre recruteur, sa vitesse d’élocution et son accent peuvent vous freiner dans la compréhension des questions. Plus votre préparation sera affinée en amont, moins vous aurez de risques de bloquer sur une question.

entretien d'embauche en anglais

2. Préparer et synthétiser vos réponses

Avec le stress, répondre à ces questions peut être encore plus compliqué. 

Pour capter l’attention du recruteur, il est important de démontrer votre esprit de synthèse. Il n’a pas besoin de connaître chacune de vos expériences en détail. Il est important de faire le tri et de mettre en avant vos compétences clés, en adéquation avec le poste. 

Les questions ouvertes telles que « Parlez-moi de vous » ou « Où vous voyez-vous dans 5 ans ? »  peuvent être dangereuses. Vous pouvez divaguer, donner trop d’informations. Dans ce cas, votre réponse sera floue. Vous risquez de vous perdre dans vos explications et donc de perdre votre interlocuteur.

Pour éviter cette situation, il serait bon de :

  • Eviter tout détail inutile
  • Supprimer les tics de langage et les mots parasites (um, well, I mean, you know, etc…)
  • Organiser au maximum vos idées avant de les dire

N’hésitez pas à écrire vos réponses et à vous entraîner à les dire à l’oral, et pourquoi pas à vous enregistrer et vous réécouter. Cela pourra vous aider à synthétiser vos réponses.

L’entretien a pour but de donner un avant-goût de ce que vous êtes et de ce que vous savez faire. Vos propos doivent donc être concis et clairs. Si le recruteur souhaite en savoir plus sur certaines de vos expériences, il pourra toujours vous demander de les préciser. 

Privilégiez les phrases courtes. Cela vous aidera à vous exprimer plus clairement. Plus vos phrases seront longues et complexes, plus vous risquez de faire des erreurs de langages. 

De plus, vous risquez de perdre votre recruteur à travers des informations trop denses. L’objectif n’est pas de l’impressionner, mais plutôt de lui montrer que vous savez être clair et organisé. 

entretien d'embauche en anglais

3. Être à l’écoute 

Vous savez désormais parler posément. Cependant, une autre clé est nécessaire : l’écoute active. Il est important que vous preniez le temps d’écouter votre interlocuteur. L’entretien est un échange, il doit rester équilibré. 

Cette écoute vous permettra une meilleure compréhension des questions et donc une meilleure formulation de vos réponses.

Il est difficile de réfléchir à votre prochaine réponse au moment où votre interlocuteur parle. Vous prenez le risque de répondre à côté, surtout lorsque l’entretien est réalisé en anglais. 

L’important est de savoir rebondir efficacement aux propos de votre recruteur. 

Votre attitude doit montrer que vous êtes ouvert à la discussion. Vous pouvez reprendre les mots-clés de ses questions et remarques dans vos réponses afin de lui montrer que vous l’avez bien écouté. C’est ce qu’on appelle l’effet miroir.

entretien d'embauche en anglais

4. Réviser votre vocabulaire en anglais

Afin de réussir votre entretien en anglais, vous devez maîtriser le vocabulaire lié à l’embauche, mais aussi lié au poste proposé. Les questions peuvent être techniques selon votre domaine d’activité. Il est important de les assimiler en amont. Pour cela, rien de tel que des exemples réels d’expressions courantes utilisées dans votre métier.

Les questions pourront aussi être plus simples et liées à votre vie quotidienne, votre famille, vos loisirs, etc…

L’objectif est de prouver à votre recruteur que vous êtes capable de travailler dans un environnement anglophone avec une relative aisance.

Si vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à regarder des films en VO, des vidéos ou à vous entraîner à parler avec un ami anglophone. Cela vous permettra de vous habituer à la langue, à l’accent ainsi que d’être plus à l’aise le jour J !

entretien d'embauche en anglais

5. Souffler ! 

C’est le jour J! Vous sentez la pression monter… Accordez-vous du temps pour vous relaxer et vous recentrer sur vous-même. Vous pouvez utiliser une de ces méthodes pour vous détendre : 

  • Méditation 
  • Sport 
  • Exercices de respiration
  • Yoga – Qi Gong
  • Etirements

Gardez en tête que votre recruteur n’est pas votre ennemi, il est là pour échanger avec vous avant tout. Il est aussi conscient que l’anglais n’est pas votre langue natale et le prendra en compte dans l’entretien. C’est normal que votre anglais ne soit pas totalement fluide avec le meilleur accent. 

N’hésitez pas à vérifier une dernière fois que vous avez tous les documents nécessaires (CV, lettre de recommandation, portfolio…) et allez-y ! Vous avez toutes les clés en main pour réussir. 

Si vous vous êtes entraîné et que vous avez appliqué l’ensemble de ces conseils, vous n’avez pas de craintes à avoir. 

Et après ?

Une fois que vous aurez obtenu le poste, vous aurez sans doute besoin d’aller plus loin dans la maîtrise de l’anglais. Pour devenir plus à l’aise dans vos échanges professionnels, vous pouvez suivre une formation – pourquoi pas avec Forlango. 

Cela vous permettra de prendre confiance en vous et de transformer l’anglais en atout professionnel. Les formations sont possibles en entreprise, à distance ou à domicile, dans un esprit de bienveillance et d’efficacité. Elles sont éligibles CPF.

GOOD LUCK !

P.S: Pour préparer vos réponses, vous pouvez visionner cette vidéo d’Oxford Online English.

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L’anglais : un atout dans l’entrepreneuriat au féminin – Episode 2

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais – langue universelle dans le monde des affaires –  est une compétence qui peut s’avérer indispensable dans l’entrepreneuriat. A travers les exemples d’Agathe Wautier et de Mélanie Merenda, trouvez l’inspiration pour créer votre entreprise, même si vous n’êtes pas à l’aise en anglais. 2 femmes, 2 parcours, 1 élément commun dans leur réussite : l’anglais. 

Episode 2:  Mélanie Merenda – Les Jus Paf.

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais dans les échanges professionnels : Mélanie Merenda – Les Jus Paf

Mélanie Merenda est fondatrice de l’entreprise Les Jus Paf. Après quelques années dans la finance et dans la restructuration d’entreprise, la jeune femme s’est lancée dans l’entreprenariat et a crée des cures de jus détox : des produits à la base d’une alimentation saine, nourrissante et détoxifiante. 

Son inspiration ? Elle l’a trouvé à Los Angeles ! Elle raconte : « J’ai pu voir qu’il y avait beaucoup de choix de jus à portée de main alors qu’en France, il fallait les faire à l’extracteur donc les gens ne le faisaient pas.” 

entrepreneuriat
© Les Jus Paf

L’anglais : un besoin pour son entreprise 

Bien que Les Jus Paf soit une entreprise française, elle maintient un lien étroit avec l’anglais. L’usine est domiciliée en Espagne. Mélanie ne parle pas espagnol, l’anglais lui est donc nécessaire pour communiquer avec ses collaborateurs sur place.

Bien qu’en France, elle n’emploie pas l’anglais avec ses collaborateurs, cette langue lui est nécessaire pour trouver différentes ressources (documentation, sous-traitants, technologies…). Cette compétence lui permet donc de développer son entreprise plus largement, sans se limiter au français.

L’anglais : un outil nécessaire pour tous !

Pour Mélanie, ne pas parler anglais aujourd’hui est un véritable frein. “J’ai vu un article l’autre jour qui était concret pour une de mes clientes, mais je n’ai pas pu lui envoyer car elle ne parle pas anglais.” explique-t-elle. 

Selon elle, pour s’ouvrir efficacement à d’autres idées et développer des projets (business, développement personnel, etc.), il faut apprendre l’anglais. La plupart des ressources sont disponibles seulement dans cette langue. Une personne sans compétences en anglais est confrontée à des barrières, tant dans sa vie professionnelle que personnelle. 

“Par exemple, si une boîte vous propose un poste, que vous avez toutes les compétences nécessaires mais que vous ne parlez pas anglais, c’est dommage. Ou bien même lors d’un voyage si vous ne parlez pas anglais, vous ne profitez qu’à moitié.”

Selon l’Ipsos, 1 Français sur 5 évite de voyager par peur de parler une langue qu’il ne maîtrise pas. 

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

« Si tu n’as pas confiance en toi car ton anglais n’est pas assez bon, travaille-le et tu verras que tu finiras par avoir confiance. »

Mélanie Merenda

Le conseil de Mélanie Merenda

Afin de vous laisser la chance de vivre ces opportunités, Mélanie a un conseil : “Si tu n’as pas confiance en toi car ton anglais n’est pas assez bon, travaille-le et tu verras que tu finiras par avoir confiance. Si tu n’essaies pas, tu n’y arriveras pas. Tu verras en plus, quand tu vas à l’étranger les gens sont assez cools.” 

D’après une enquête Babbel, 93% des locaux apprécient l’initiative d’un étranger qui essaie de s’adresser à eux dans leur langue. 

Parler anglais dans l’entrepreneuriat, mais aussi dans tout autre secteur, permet d’obtenir des opportunités non négligeables. Si vous souhaitez vous développer à l’international, si vos fournisseurs ou clients sont étrangers ou si vous souhaitez vous documenter, l’anglais peut être une nécessité.  

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

Vous êtes entrepreneur(e) et avez envie de vous lancer dans l’apprentissage de l’anglais ? Vous manquez de confiance en vous ? Forlango peut vous aider à dépasser vos appréhensions. Je propose des formations individuelles en entreprise, à domicile ou à distance qui vous permettront de progresser en toute confiance. 

Ma mission : vous aider à atteindre votre objectif afin que vous puissiez réaliser ou développer votre projet.

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L’anglais : un atout dans l’entrepreneuriat au féminin – Episode 1

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais – langue universelle dans le monde des affaires –  est une compétence qui peut s’avérer indispensable dans l’entrepreneuriat. A travers les exemples d’Agathe Wautier et de Mélanie Mérenda, trouvez l’inspiration pour créer votre entreprise, même si vous n’êtes pas à l’aise en anglais. 2 femmes, 2 parcours, 1 élément commun dans leur réussite : l’anglais. 

Episode 1 : Agathe Wautier – The Galion Project

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais pour réussir à l’international : Agathe Wautier – The Galion Project

A 35 ans, cette entrepreneure dirige depuis 2015 The Galion Project, un “think tank” (réseau) de plus de 300 entrepreneurs français dans le domaine des technologies. 

Son objectif : stimuler leur ambition et favoriser l’innovation collaborative. Pour cela,  elle organise des dîners ou voyages à l’étranger autour des sports de glisse. L’entreprise a, en effet, tiré son nom du Galion aux Antilles, une baie très connue des surfeurs.  

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais: une évidence pour elle

Un nom d’entreprise anglophone, des séjours dans les quatre coins du monde et une volonté de développement à l’international : la maîtrise de l’anglais est indispensable dans son métier et son secteur d’activité. 

Pour elle, les plus grandes réussites technologiques viennent de la Silicon Valley. De plus, elle organise beaucoup de rencontres à l’étranger avec les entrepreneurs. Elle nous confie sans hésiter: “Sans l’anglais, je n’aurais simplement pas pu créer le Galion.”

Plus jeune, elle a étudié à Boston et à Londres. Ses parents, pourtant loin du monde du business, avaient compris l’importance de l’anglais dans le monde du travail. Agathe précise : « Ils m’ont mis à l’anglais très jeune, ça a été une très grande force et ça l’est encore.” 

Dès ses débuts, The Galion Project a été une entreprise ouverte à l’international. Le projet a été lancé en France et aux Etats-Unis directement. Désormais, il est aussi présent au Canada et en Angleterre. Un déploiement qui n’aurait pas été possible sans sa capacité à parler anglais.

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

« Osez, lancez-vous, ce serait dommage de ne pas aller vers l’autre et ne pas communiquer parce qu’on a cette barrière de l’anglais. »

Agathe Wautier

Un atout qui a ses limites 

Mais aujourd’hui, la jeune femme est confrontée à un problème : le manque de pratique régulière. 

Elle utilise l’anglais de moins en moins et peut parfois être intimidée lorsqu’elle doit donner une interview ou une conférence intégralement en anglais.

Selon une enquête Ipsos, 19% des Français ont peur du jugement des autres lorsqu’ils pratiquent l’anglais. L’appréhension d’échouer peut survenir même chez une personne possédant un haut niveau. 

Pour Agathe, l’important est de posséder des bases solides, mais surtout d’avoir confiance en soi: «Osez, lancez-vous, ce serait dommage de ne pas aller vers l’autre et ne pas communiquer parce qu’on a cette barrière de l’anglais.» Tenter et oser pour se permettre de vivre de nouvelles expériences: telle est la clé du succès selon elle. 

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

Les conseils de Forlango

Face au manque de pratique régulière, il faut générer des opportunités d’utiliser la langue. Vous pouvez peut-être déjà le faire avec des collaborateurs, des fournisseurs, des clients. Si c’est le cas : oubliez les e-mails et prenez votre téléphone ou organisez une réunion en visio. Peu importe si ce n’est pas parfait, votre interlocuteur appréciera vos efforts et vous vous améliorerez d’un rendez-vous à l’autre.

Si à l’inverse vous n’avez pas du tout l’occasion d’utiliser l’anglais au travail, vous pouvez le faire dans le cadre personnel et familial. Vous pouvez par exemple jouer à des jeux de société en anglais (Taboo, Monopoly, Cluedo, Trivial Pursuit, etc…). Il y en a sur Leboncoin à des prix très abordables. Cela vous permettra d’apprendre du vocabulaire et de retenir les structures de phrases. Tout ça sans livre de grammaire, de façon ludique en y prenant du plaisir. Vous pourrez même vous entraider avec vos enfants, chacun pouvant partager ses connaissances.

Tout autre divertissement peut être l’occasion de pratiquer l’anglais et de s’améliorer.

Avec la pratique, vous prendrez confiance en vous. La confiance en soi est le premier facteur de progression. Pour pouvoir parler anglais, il faut d’abord essayer,  peu importe son niveau.