Il y a un an, Romain Bourgeais terminait une formation de 30H avec Forlango. Il m’avait contactée 6 mois plus tôt parce qu’il voulait partir travailler en Australie et à plus long terme obtenir un poste de voiturier dans un hôtel à St Barth. Il savait que son niveau d’anglais était un frein dans son projet professionnel. Récement rentré d’Australie, je l’ai revu la semaine dernière pour prendre de ses nouvelles.
Comment tu définirais l’année qui vient de s’écouler ?
Prolifique au niveau de l’anglais ! En 8 mois en Australie, j’ai bien amélioré mon anglais, surtout la compréhension. J’ai rencontré pas mal de gens, et j’ai réussi à travailler en menuiserie comme je voulais.
Comment ça s’est passé quand tu es arrivé ?
Dès qu’on est arrivé avec ma copine, on a commencé à chercher du travail. Pour moi qui travaille dans la construction j’ai pas eu de mal à trouver. J’ai fait 8 entreprises en 1 journée, j’ai reçu 2 propositions et j’ai pris celle qui me semblait la meilleure. Avant d’aller voir les entreprises, j’avais retravaillé ce qu’on avait fait ensemble pour me présenter, ça m’a bien aidé ! J’ai travaillé 5 mois à Melbourne et ensuite on a voyagé.
Tu as beaucoup utilisé l’anglais au quotidien ?
Complètement ! Pour parler avec les collègues déjà, et pour comprendre les instructions. Je connais un peu le métier, m’ais j’avais jamais fabriqué de cuisines. Il m’a donc fallu apprendre à fabriquer des cuisines, en anglais ! Au début c’était un peu compliqué, mais après ça allait. On était en colocation avec une Australienne, elle nous ai ouvert son cerle d’amis, c’était le top pour apprendre l’anglais !
En quoi la formation avec moi t’a aidé en Australie ?
Elle m’a surtout aidé à trouver du travail, à rédiger mon CV et à bien me présenter, sereinement, sans être brouillon. Avant la formation j’étais pas très serein en anglais, ma voix tremblait, j’avais peur. Prendre confiance, être serein: ça change tout ! Et puis ça m’a aussi bien aidé pour comprendre ce que me demandait mon chef.
Qu’est-ce qui a été difficile ?
Tout ce qui est administratif, ça a été un peu compliqué en anglais. Par exemple à la banque, quand la banquière m’expliquait les intérêts, ce que je pouvais faire ou pas faire. J’ai pas tout compris mais ça a été. Sinon pour travailler en construction il faut une “white card”. C’est un examen de sécurité pour travailler sur les chantiers, qui dure une journée. J’étais qu’avec des australiens, le formateur n’était pas du tout sensible à mon niveau d’anglais et ça a été très compliqué. Heureusement qu’il y avait des collègues pour m’aider à répondre à certaines questions !
Après 5 mois à travailler en menuiserie, vous êtes partis en road trip. Comment ça s’est passé ?
On était un groupe de 7 français, dont certains avaient un très bon niveau en anglais, donc c’était facile peur eux d’aller vers les gens. On a rencontré des allemands, des italiens, j’ai pu parler régulièrement anglais et ça m’a bien aidé à progresser. C’était plus simple de parler avec des européens qu’avec des australiens, c’était plus facile à comprendre.
A quel moment tu t’es senti tout à fait à l’aise en anglais ?
J’ai donc travaillé 5 mois à Melbourne et je suis parti 2 mois en road-trip, et je crois que c’est à la fin de ce road-trip quand j’ai à nouveau cherché du travail que j’ai senti que j’avais progressé, je me sentais mieux. Mon cerveau avait eu un temps de pause pendant le voyage, et je crois que ça a aidé à bien assimiler.
Et ça fait quoi de se sentir à l’aise en anglais?
C’est super agréable! Mieux on parle, plus on a envie de parler et plus on prend plaisir, c’est un cercle vicieux. Ensuite tout est plus simple, surtout dans un pays anglophone.
Avant ta formation tu avais un niveau A2. Après 30H de formation, tu avais un niveau B1-. Quel niveau estimes-tu avoir aujourd’hui ?
Je dirais que j’ai un petit niveau B2. J’arrive à tenir une conversation de la vie de tous les jours avec à peu près n’importe qui. Tout ce qui est structures de phrases, j’ai bien assimilé. Après il y a des choses plus compliquées, surtout des choses techniques. Ce qui est bien c’est que je vais continuer à progresser puisque comme je le voulais, j’ai trouvé un poste de voiturier à St Bart.
Comment tu as trouvé ce travail?
J’ai postulé sur internet. J’ai eu 3 entretiens en anglais avec les responsables d’un hôtel où j’avais travaillé il y a 4 ans, en maintenance. Ça s’est super bien passé. J’étais pas stressé, j’ai pas bégayé, j’ai fait des belles phrases. Il faut un très bon niveau d’anglais pour être voiturier pour échanger avec les clients. Clairement mon niveau d’anglais a joué pendant les entretiens. ça se serait pas aussi bien passé si j’avais pas suivi ma formation en anglais et si je n’étais pas resté 7 mois en Australie avant.
Est-ce qu’il y a des choses que tu as vécues en Australie dont tu penses te souvenir toute ta vie ?
Le road-trip clairement. J’avais jamais voyagé en voiture, et j’adore. C’est un sentiment de liberté assez incroyable. On était à quatre voitures – trois 4×4 et une 307, tous totalement antonomes en eau, nourriture et électricité. On a aussi loué un voilier avec un copain skipper. On est parti 4 jours, on a vu des baleines sauter à longueur de journée, des raies mantas, des requins, des aigles. On se levait le matin, on se brossait les dents, il y avait des baleines qui sautaient à côté de nous ! Et ça, sans l’anglais ça aurait pas été possible.
Que conseillerais-tu à quelqu’un qui part travailler en Australie?
Il faut bien choisir le lieu où on arrive, et la saison. Par exemple pour arriver à Melbourne, le mieux c’est décembre-janvier parce qu’il fait très beau mais par trop chaud (de 30 à 35 degrés quand même !). Par contre si vous arrivez à Darwin tout au Nord en janvier, il fait 45 degrés et c’est invivable. C’est bien aussi d’arriver en auberge de jeunesse, pour directement être immergé en anglais. On rencontre des gens et on peut s’entraider pour les démarches administratives. Il faut parler dès le début, sans attendre d’être parfait ! Je conseillerais aussi d’acheter un véhicule, parce l’Australie c’est grand et que sans véhicule, c’est contraigant.
Conseillerais-tu de suivre une formation en anglais avant de partir ?
Oui, grandement. Surtout si on a un faible niveau, et pas confiance en soi. La confiance en soi, ça joue énormément. On peut avoir un bon niveau d’anglais, mais si on n’est pas confiant on cherche ses mots, on n’arrive pas à se faire comprendre. Si on a confiance avec un niveau plus faible, on arrive à se débrouiller et à se faire comprendre. Et clairement suivre une formation ça aide à prendre confiance.
Si vous souhaitez prendre confiance à l’oral et suivre une formation en anglais avant de partir travailler en Australie ou dans un autre pays anglophone, n’hésitez pas à me contacter !
Si vous avez des questions pour Romain, vous pouvez le contacter via Instragram (@romainbourgs) , il se fera un plaisir de vous répondre !