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L’anglais: déclancheur d’opportunités à l’étranger.

Travailler à l'étranger

Il y a un an, Romain Bourgeais terminait une formation de 30H avec Forlango. Il m’avait contactée 6 mois plus tôt parce qu’il voulait partir travailler en Australie et à plus long terme obtenir un poste de voiturier dans un hôtel à St Barth. Il savait que son niveau d’anglais était un frein dans son projet professionnel. Récement rentré d’Australie, je l’ai revu la semaine dernière pour prendre de ses nouvelles.

Travailler à l'étranger-Romain Bourgeais

Comment tu définirais l’année qui vient de s’écouler ?

Prolifique au niveau de l’anglais ! En 8 mois en Australie, j’ai bien amélioré mon anglais, surtout la compréhension. J’ai rencontré pas mal de gens, et j’ai réussi à travailler en menuiserie comme je voulais.

Comment ça s’est passé quand tu es arrivé ?

Dès qu’on est arrivé avec ma copine, on a commencé à chercher du travail. Pour moi qui travaille dans la construction j’ai pas eu de mal à trouver. J’ai fait 8 entreprises en 1 journée, j’ai reçu 2 propositions et j’ai pris celle qui me semblait la meilleure. Avant d’aller voir les entreprises, j’avais retravaillé ce qu’on avait fait ensemble pour me présenter, ça m’a bien aidé ! J’ai travaillé 5 mois à Melbourne et ensuite on a voyagé.

Travailler en Australie

Tu as beaucoup utilisé l’anglais au quotidien ?

Complètement ! Pour parler avec les collègues déjà, et pour comprendre les instructions. Je connais un peu le métier, m’ais j’avais jamais fabriqué de cuisines. Il m’a donc fallu apprendre à fabriquer des cuisines, en anglais ! Au début c’était un peu compliqué, mais après ça allait. On était en colocation avec une Australienne, elle nous ai ouvert son cerle d’amis, c’était le top pour apprendre l’anglais !

En quoi la formation avec moi t’a aidé en Australie ?

Elle m’a surtout aidé à trouver du travail, à rédiger mon CV et à bien me présenter, sereinement, sans être brouillon. Avant la formation j’étais pas très serein en anglais, ma voix tremblait, j’avais peur. Prendre confiance, être serein: ça change tout ! Et puis ça m’a aussi bien aidé pour comprendre ce que me demandait mon chef.

Qu’est-ce qui a été difficile ?

Tout ce qui est administratif, ça a été un peu compliqué en anglais. Par exemple à la banque, quand la banquière m’expliquait les intérêts, ce que je pouvais faire ou pas faire. J’ai pas tout compris mais ça a été. Sinon pour travailler en construction il faut une “white card”. C’est un examen de sécurité pour travailler sur les chantiers, qui dure une journée. J’étais qu’avec des australiens, le formateur n’était pas du tout sensible à mon niveau d’anglais et ça a été très compliqué.  Heureusement qu’il y avait des collègues pour m’aider à répondre à certaines questions !

Travailler en Australie
© Romain Bourgeais

Après 5 mois à travailler en menuiserie, vous êtes partis en road trip. Comment ça s’est passé ?

On était un groupe de 7 français, dont certains avaient un très bon niveau en anglais, donc c’était facile peur eux d’aller vers les gens. On a rencontré des allemands, des italiens, j’ai pu parler régulièrement anglais et ça m’a bien aidé à progresser. C’était plus simple de parler avec des européens qu’avec des australiens, c’était plus facile à comprendre.

A quel moment tu t’es senti tout à fait à l’aise en anglais ?

J’ai donc travaillé 5 mois à Melbourne et je suis parti 2 mois en road-trip, et je crois que c’est à la fin de ce road-trip quand j’ai à nouveau cherché du travail que j’ai senti que j’avais progressé, je me sentais mieux. Mon cerveau avait eu un temps de pause pendant le voyage, et je crois que ça a aidé à bien assimiler.

Travailler en Australie
© Romain Bourgeais

Et ça fait quoi de se sentir à l’aise en anglais?

C’est super agréable! Mieux on parle, plus on a envie de parler et plus on prend plaisir, c’est un cercle vicieux. Ensuite tout est plus simple, surtout dans un pays anglophone.  

Avant ta formation tu avais un niveau A2. Après 30H de formation, tu avais un niveau B1-. Quel niveau estimes-tu avoir aujourd’hui ?

Je dirais que j’ai un petit niveau B2. J’arrive à tenir une conversation de la vie de tous les jours avec à peu près n’importe qui. Tout ce qui est structures de phrases, j’ai bien assimilé. Après il y a des choses plus compliquées, surtout des choses techniques. Ce qui est bien c’est que je vais continuer à progresser puisque comme je le voulais, j’ai trouvé un poste de voiturier à St Bart.

 Comment tu as trouvé ce travail?

J’ai postulé sur internet. J’ai eu 3 entretiens en anglais avec les responsables d’un hôtel où j’avais travaillé il y a 4 ans, en maintenance. Ça s’est super bien passé. J’étais pas stressé, j’ai pas bégayé, j’ai fait des belles phrases. Il faut un très bon niveau d’anglais pour être voiturier pour échanger avec les clients. Clairement mon niveau d’anglais a joué pendant les entretiens. ça se serait pas aussi bien passé si j’avais pas suivi ma formation en anglais et si je n’étais pas resté 7 mois en Australie avant.

Travailler en Australie

Est-ce qu’il y a des choses que tu as vécues en Australie dont tu penses te souvenir toute ta vie ?

Le road-trip clairement. J’avais jamais voyagé en voiture, et j’adore. C’est un sentiment de liberté assez incroyable. On était à quatre voitures – trois 4×4 et une 307, tous totalement antonomes en eau, nourriture et électricité. On a aussi loué un voilier avec un copain skipper. On est parti 4 jours, on a vu des baleines sauter à longueur de journée, des raies mantas, des requins, des aigles. On se levait le matin, on se brossait les dents, il y avait des baleines qui sautaient à côté de nous ! Et ça, sans l’anglais ça aurait pas été possible.

Que conseillerais-tu à quelqu’un qui part travailler en Australie?

Il faut bien choisir le lieu où on arrive, et la saison. Par exemple pour arriver à Melbourne, le mieux c’est décembre-janvier parce qu’il fait très beau mais par trop chaud (de 30 à 35 degrés quand même !). Par contre si vous arrivez à Darwin tout au Nord en janvier, il fait 45 degrés et c’est invivable. C’est bien aussi d’arriver en auberge de jeunesse, pour directement être immergé en anglais. On rencontre des gens et on peut s’entraider pour les démarches administratives. Il faut parler dès le début, sans attendre d’être parfait ! Je conseillerais aussi d’acheter un véhicule, parce l’Australie c’est grand et que sans véhicule, c’est contraigant.

Travailler en Australie
© Romain Bourgeais

Conseillerais-tu de suivre une formation en anglais avant de partir ?

Oui, grandement. Surtout si on a un faible niveau, et pas confiance en soi. La confiance en soi, ça joue énormément. On peut avoir un bon niveau d’anglais, mais si on n’est pas confiant on cherche ses mots, on n’arrive pas à se faire comprendre. Si on a confiance avec un niveau plus faible, on arrive à se débrouiller et à se faire comprendre. Et clairement suivre une formation ça aide à prendre confiance.

Si vous souhaitez prendre confiance à l’oral et suivre une formation en anglais avant de partir travailler en Australie ou dans un autre pays anglophone, n’hésitez pas à me contacter !

Si vous avez des questions pour Romain, vous pouvez le contacter via Instragram (@romainbourgs) , il se fera un plaisir de vous répondre !

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Apprendre l’anglais en famille à l’étranger, c’est possible.

Les vacances sont réservées, vous partez à l’étranger cet été. Youpi ! Vous les avez bien méritées. Mais vous avez peur d’oublier tout ce que vous avez appris en anglais. Pas de panique, partir en vacances et pratiquer l’anglais, c’est possible. Et ce même avec les membres de votre famille : tout le monde peut participer et s’amuser ! Voici 4 conseils pour continuer à vous améliorer en anglais lors de votre séjour :

Apprendre l'anglais en famille à l'étranger

1) Lister un vocabulaire de secours

Avant de partir, vous pouvez noter dans un carnet une liste d’expressions qui vous seront utiles au cours de votre voyage. Vous pouvez faire plusieurs catégories : pour l’aéroport, dans la ville, au restaurant… Mieux vaut noter + d’expressions que prévu, même si elles ne vous serviront pas. Le fait de les écrire permet de les mémoriser, d’autant plus qu’en parcourant votre carnet, pour trouver la phrase adéquate à la situation, vous allez les survoler. Vous vous rappellerez au fur et à mesure de leur signification.

Par exemple, pour se restaurer, vous pouvez noter des expressions telles que « How much is this dish ? » (Combien coûte ce plat ?) ou « Could I have some bread, please ? » (Est-ce que je pourrais avoir du pain s’il vous plaît ?). Pour l’aéroport, vous pouvez noter du vocabulaire lié à l’enregistrement, à l’avion, aux valises, à l’embarquement…

2) Aborder les habitants du pays

Vous êtes en vacances pour vous détendre, certes. Mais avec votre famille, vous pouvez vous lancer quelques défis pour pimenter le séjour. Essayez par exemple d’aborder 3 fois chacun un habitant du pays. Vous pouvez lui demander l’heure, comment se rendre à un lieu, lui dire que vous aimez bien sa tenue… Soyez créatifs ! Trouvez des phrases différentes chaque jour, sinon c’est trop simple ! En abordant les gens, vous allez d’une part vous ouvrir à la culture du pays, effacer votre timidité, mais surtout vous entraîner à parler anglais et à comprendre la réponse de votre interlocuteur.

Apprendre l'anglais en famille à l'étranger. Aborder les habitants. Demander l'heure.

3) Loger chez l’habitant

Lorsqu’on réserve des vacances, c’est souvent en appartement ou en camping. Mais avez-vous pensé à loger chez l’habitant ? Il existe de nombreux sites où des familles se proposent pour devenir hôtes. En voilà un :  https://www.couchsurfing.com/. Le site met en relation voyageurs et hébergeurs du monde entier. Plus que l’hébergement, c’est le partage qui est mis en avant. C’est une très bonne alternative à la location. Vous allez faire de nouvelles rencontres, partager le quotidien et le mode de vie d’une famille étrangère. Elle pourra vous guider et vous conseiller les meilleurs endroits (et non les attrape-touristes). Un bon plan si vous aimez la convivialité et les rencontres. Au moment où vous enverrez votre demande aux hôtes, soignez votre message, présentez-vous ainsi que votre famille et expliquez-leur pourquoi vous aimeriez les rencontrer et être logés chez eux. Cela augmentera vos chances de voir votre demande acceptée.

4) Musées avec un guide anglophone

Pour en apprendre plus sur la culture et l’histoire du pays que vous visitez, direction le musée ! Mais n’allez pas dans la facilité et sortez de votre zone de confort. Plutôt qu’une visite libre ou avec un guide francophone, optez pour un guide anglophone. Vous ne comprendrez peut-être pas tout mais au moins l’essentiel et votre oreille s’entraînera à assimiler la langue. Ça deviendra de plus en plus naturel. Et puis si vous êtes vraiment en difficulté, généralement, les guides parlent plusieurs langues, alors si vous ne comprenez rien, vous pouvez toujours lui demander davantage d’explications.

Apprendre l'anglais en famille à l'étranger. Guide anglophone dans un musée.

Vous pourrez raconter ce voyage à vos collègues à votre retour au travail. Ce que vous aurez appris pendant les vacances pourra vous servir. Vous serez peut-être moins gêné(e) pour parler anglais étant donné que vous aurez pratiqué quotidiennement pendant votre séjour. 

Vous reviendrez bronzé(e) et décomplexé(e) ! Vous n’aurez plus de raisons de vouloir esquiver l’anglais lors des réunions, de rendez-vous ou des appels téléphoniques.

Si votre voyage vous a donné envie d’approfondir et de continuer à vous améliorer, vous pouvez suivre une formation avec Forlango : https://forlango.com/formations-en-anglais

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6 conseils pour une expatriation en pays anglophone réussie

expatriation en pays anglophone

Vous rêvez de partir travailler à l’étranger ? Votre directeur vous a annoncé récemment que vous alliez être expatrié dans un nouveau pays ? Cette idée vous donne envie mais vous avez tout de même des appréhensions. Voici quelques conseils à garder sous la main lors de votre grand départ. 

expatriation en pays anglophone

1. Intégrer la culture du pays 

L’approche interculturelle est indispensable pour une expatriation réussie. Elle intègre les notions d’échange, de partage, d’attention envers l’autre, de croisement et de sensibilité. Vous devez donc réussir à intégrer votre nouvelle culture d’accueil sans pour autant oublier celle d’origine. Cette notion se réalise en 3 temps : 

  • La décentration : Elle consiste à prendre du recul sur votre propre culture afin de changer de perspective et de mieux percevoir une situation. Il faut donc commencer par essayer de « se mettre à la place de l’autre ».
  • La découverte de la culture de l’autre : Pour cette seconde étape, vous allez devoir adopter une attitude d’ouverture et de curiosité afin de découvrir les valeurs des habitants de votre pays d’accueil.  Il s’agit d’explorer le cadre de référence de l’autre. 
  • La médiation : Dans cette dernière phase, vous allez devoir être sensible aux façons d’être et aux modes de vie du pays d’accueil en les intégrant et en réagissant en harmonie avec la culture en question.

Vous l’aurez compris, la qualité essentielle à posséder lors d’une expatriation est la curiosité. Intéressez-vous aux coutumes de votre pays d’accueil et essayez de les intégrer. Un temps d’adaptation est nécessaire. Vous devez donc beaucoup observer et être à l’écoute afin d’éviter les faux pas. Ce qui est insignifiant pour un pays peut être très important pour un autre. Plus votre préparation sera affinée en amont, plus votre intégration sera rapide. Cultivez-vous à travers des livres, guides, documentaires sur ce pays. Et surtout, faites preuve d’ouverture d’esprit, vous verrez que l’expérience n’en sera que plus enrichissante. 

expatriation en pays anglophone

2. Être à l’aise en anglais

Il s’agit de l’élément le plus important. Pour une expatriation réussie, votre niveau de langue doit être suffisant pour vous débrouiller dans la plupart des situations rencontrées dans un pays anglophone. Vous devez pouvoir tenir un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et sur vos centres d’intérêt, ainsi qu’être apte à affronter les situations du quotidien. Imaginez-vous devoir réaliser des papiers administratifs ou sociabiliser si vous ne savez pas vous présenter ou parler de vous. Cela paraît assez compliqué, non ? Certaines tâches de la vie courante peuvent vraiment poser problème lorsqu’on n’est pas en mesure de communiquer simplement en anglais.  

En situation professionnelle, un niveau supérieur serait le bienvenu. Vous devez, dans la mesure du possible, être à l’aise même avec des sujets techniques. Lors d’un entretien d’embauche, votre recruteur peut vous demander des éléments spécifiques sur des missions de l’offre d’emploi. Savoir communiquer avec lui explicitement peut vous permettre de vous démarquer. Pour ça, votre discours doit être clair et détaillé.

Si vous pensez ne pas avoir un niveau suffisant, si vous n’osez pas apprendre l’anglais, si vous avez peur de ne pas y arriver ou si vous manquez de confiance en vous, Forlango peut vous aider. Je propose des formations individuelles à domicile ou à distance qui vous permettront de progresser en toute confiance. 

Votre intégration dans votre nouveau pays sera simplifiée : vous pourrez faire de nouvelles rencontres, discuter sans problème, aller au restaurant sans avoir peur de ne pas vous faire comprendre, ou vous sortir de n’importe quelle situation délicate en demandant de l’aide aux habitants. De plus, vous aurez le vocabulaire en main pour obtenir le job de vos rêves ! Vous vivrez votre expatriation plus facilement et vous pourrez ainsi mieux profiter de votre voyage.

Si vous réalisez une fois sur place que votre niveau d’anglais est trop juste pour comprendre et vous faire comprendre, nous pouvons réaliser la formation à distance depuis votre lieu de résidence. Cela vous permettra d’apprendre et de progresser en combinant expatriation et formation.

Vous pouvez vous faire une idée plus précise sur les différents niveaux d’anglais sur ce visuel d’ETS Global, qui met en place les tests TOIEC :

expatriation en pays anglophone

3. Qui dit expatriation professionnelle, dit culture d’entreprise…

Bien que connaître la culture du pays et être à l’aise en anglais soient indispensables, apprendre le fonctionnement des entreprises étrangères est également nécessaire.

D’un pays à l’autre, les règles et valeurs d’entreprises ne sont pas les mêmes. Par exemple, si en Asie et en Afrique, la parole est privilégiée aux documents légaux et l’organisation du temps est flexible, les pays scandinaves ou anglo-saxons favorisent quant à eux l’écrit et l’organisation du temps est rigide (retards non tolérés, échéances sacrées…). De même aux Etats-Unis, une réelle distinction existe entre la sphère personnelle et professionnelle et les contacts physiques sont très rares.

Le management n’est pas le même d’un pays à l’autre, il est donc important pour l’expatrié de connaître préalablement ces règles. Un personnel d’entreprise cosmopolite qui réussit à travailler ensemble sera une vraie source de richesse pour l’entreprise.

expatriation en pays anglophone

4. Être conscient que « le mal du pays » est possible

En plus d’une préparation culturelle et linguistique, une préparation psychologique doit aussi être réalisée. L’expatrié doit être conscient qu’un départ à l’étranger pour une durée moyenne de 3 ou 4 ans est un réel choix de vie. On laisse derrière soi une grande partie de son quotidien. Il faut donc être préparé en amont.

Pour cela, vous ne devez pas hésiter à vous projeter avant votre grand départ, si l’idée de ce voyage vous plaît et vous met à l’aise, vous êtes alors prêt à partir. Mais si ce n’est pas le cas, ne soyez pas réticent à l’idée de repousser la date de l’échéance. Il vous faut simplement encore du temps. Le plus important est de ne jamais regretter votre décision.

5. Ne pas mettre ses proches de côtés

Votre famille ou conjoint(e) réalisera sûrement cette aventure avec vous. Pour que l’expatriation  se passe au mieux, il est important de ne pas les oublier. Ce projet doit être un choix familial, il doit être discuté. Il est important que les personnes qui vous suivent soient sur la même longueur d’onde que vous et approuvent ce projet. 

Vous ne devez pas non plus abandonner les personnes restées dans votre pays d’origine. Vos proches sont et seront, même à distance, votre soutien moral. Ne les sous-estimez pas, donnez-leur régulièrement de vos nouvelles.

expatriation en pays anglophone

6. Et surtout … profitez !

Enfin, un conseil évident mais qu’il est toujours bon de rappeler…. Profitez ! L’expatriation est une opportunité professionnelle mais aussi personnelle unique. Il s’agit d’une aventure humaine enrichissante qui changera à tout jamais votre façon de voir le monde et votre vie. Alors soyez ouvert d’esprit, prêt au changement et à l’adaptation et simplement…ENJOY !

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S’expatrier en Irlande : interview de Cathy Aerts de Changez d’Eire

S'expatrier en Irlande

Cathy Aerts est française. Elle est installée à Dublin depuis 24 ans et est passionnée par ce pays. Voyagiste spécialiste de l’Irlande, elle partage sa passion via son blog Changez d’Eire. Cette interview pourra vous aider dans la préparation de votre départ.

Voyager et s'expatrier en Irlande - Cathy Aerts

D’abord, quelles sont les formalités administratives pour s’expatrier en Irlande ?

La priorité pour les gens qui arrivent, c’est le numéro de PPS. C’est un peu comme le N° de Sécurité Sociale en France. Il est indispensable pour travailler. C’est votre numéro identifiant du pays. Une fois que vous l’avez, vous l’avez à vie.

Pour l’avoir, les démarches ne sont pas très compliquées. Vous devrez vous rendre sur rendez-vous dans un bureau local de l’aide sociale (Social Welfare). Vous y remplirez une fiche en joignant une pièce d’identité et une lettre de confirmation de recrutement de la part de votre employeur. Il faut aussi un justificatif de domicile. Après je sais qu’il y a des gens qui étaient hébergés via AirBnB et cela a suffi comme justificatif.

Avant le Covid ça prenait 2 à 3 mois, maintenant je sais qu’il y a des gens qui attendent jusqu’à 6 mois pour l’avoir. Au départ quand vous allez travailler, vous allez être taxé à 100%. Une fois que vous l’avez, vous le donnez à votre employeur, et l’Etat vous rembourse les taxes que vous avez payées les premières semaines. J’explique toute la démarche sur mon blog Changez d’Eire.

S'expatrier en Irlande

Est-ce qu’il est facile de s’installer en Irlande ?

C’est pas tout rose de s’installer en Irlande. La vie est très chère. Les loyers sont exorbitants. Même quelqu’un avec un bon job dans l’IT, il ne peut pas payer seul un loyer. A Dublin, pour un appartement de 2 chambres vous allez payer 2000 euros par mois.

Du coup il y a beaucoup de gens qui font de la colocation. Pour une chambre, c’est environ 800 euros par mois. Après vous pouvez loger à l’extérieur de Dublin. La ville est bien desservie par les bus et le tram, donc beaucoup de gens font le choix de loger en périphérie. Et dans les autres grandes villes – Cork, Galway, Limerick – c’est pareil, les loyers sont chers.

Quelles sont les secteurs qui recrutent en Irlande ?

Le secteur qui recrute le plus c’est le secteur de l’IT – les technologies de l’information, pour le stockage et la sécurisation des données électroniques par exemple. Il y a aussi du travail dans la restauration, les centrales d’appels, Paypal, et dans la construction aussi. Et si vous savez parler anglais, c’est vraiment un gros bonus !

S'expatrier en Irlande

Comment sont les relations professionnelles en Irlande ?

C’est beaucoup plus cool qu’en France ! Déjà en anglais il y a pas le « vous » et le « tu », donc ça fait une grosse différence. Moi j’ai jamais appelé mon patron Mr ou Mme, toujours par son prénom. C’est beaucoup plus relax, il y a moins la barrière patron/employé. Vous pouvez aller boire un verre avec votre patron, c’est tout à fait banal. Un jour pour mon anniversaire, mon patron et mes collègues avaient organisé une fête dans un pub !

Est-ce que cela a été facile de vous habituer à l’accent irlandais ?

Il y a différents accents en Irlande et certains peuvent être compliqués, comme en Irlande du Nord ou dans le Connemarra. Un jour avec mon mari qui est anglophone – il est canadien – on était perdu dans le Connemarra. Un monsieur assez âgé nous a expliqué le chemin. J’ai rien compris, et mon mari non plus.  Mais je me suis tout à fait habituée à l’accent de Dublin !

S'expatrier en Irlande

Si vous souhaitez améliorer votre anglais afin d’être plus à l’aise en arrivant, nous pouvons mettre en place une formation individuelle personnalisée. N’hésitez pas à me contacter !

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Voyage en Irlande : les conseils de Cathy Aerts de Changez d’Eire

Cathy Aerts est voyagiste spécialiste de l’Irlande. Cette française installée à Dublin depuis 24 ans est passionnée par ce pays. Elle partage sa passion via son blog Changez d’Eire. Cette interview pourra vous aider dans la préparation de votre voyage.

Voyage en Irlande: conseils de Cathy Aerts

D’où vous vient votre passion pour l’Irlande ?

Depuis mes 12 ans, j’ai toujours eu cette attirance pour l’Irlande. J’ai toujours aimé le folklore, la musique, la culture, les paysages. Dublin m’attirait vraiment. Et quand j’y suis arrivée pour la 1ere fois à l’âge de 20 ans, je me suis dit «je suis chez moi ». Je me suis sentie à l’aise tout de suite. Je n’ai pas eu ce ressenti d’être une étrangère un peu perdue. J’étais seule, mais en moins d’une semaine j’avais déjà des amis. Ce côté convivial m’a vraiment plu. J’adore Dublin et je ne voudrais pas vivre ailleurs.

Les irlandais ont la réputation d’être très accueillants, c’est donc vrai ?

Oui en général, le ressenti de mes clients c’est « on a été sidéré par le côté accueillant des irlandais », que ce soit dans les BnB, les restaurants, les pubs, même dans les grandes chaînes d’hôtels.

Il y a aussi ce côté, quand on est perdu ou qu’on cherche un endroit à visiter, les gens vous accompagnent. Moi-même je me souviens, après un concert de U2 à Dublin, je me suis perdue. Il était tard, je commençais à paniquer. Il y avait la Garda (la police irlandaise), et ils m’ont accompagnée à pied et se sont assurés que j’allais bien.

Voyage en Irlande

Quelles sont les choses à savoir avant de se rendre en Irlande ?

En tant que touriste, vu que la République d’Irlande appartient à l’Union Européenne, il suffit de la carte d’identité. La monnaie est la même donc ça facilite les choses.

Après au niveau des pubs, il faut savoir que les enfants ont le droit d’y aller dans la journée, mais le soir après 21h30 ils n’ont plus le droit d’y être. Parfois dans les petits villages reculés, ils peuvent laisser passer, surtout quand la Guarda (la police irlandaise) c’est un ami du propriétaire. Mais à Dublin – en général – non. On va vous dire de partir, et beaucoup de gens ont été surpris par ça.

Quels sont les endroits à visiter absolument en Irlande ?

Je pense d’abord à la Chaussée des géants en Irlande du Nord. De voir cette éruption volcanique, ces roches emboitées les unes dans les autres, les falaises, la Nature, c’est magnifique, unique. Il y a aussi les Falaises de Moher près de Galway. Cela fait partie des immanquables, même si c’est très touristique.

Après, en sortant des sentiers battus, il y a les Killary Fjords dans le Connemara. Vous ne verrez pas beaucoup de monde et vous verrez quelque chose d’unique et typique de l’Irlande. Dans le Connemarra, il y a aussi Clifden qui est très sympa. Si vous aimez l’archéologie il y a Newgrange au Nord de Dublin, un site mégalithique qui est peu visité. Et pas loin de Dublin il y a les Wicklow Mountains qui sont aussi superbes. C’est pour ça que j’ai fait le blog Changez d’Eire, pour montrer ces endroits moins connus de l’Irlande.

Quel hébergement préconisez-vous en Irlande ?

Tout dépend du budget, mais le mieux est le BnB. Ce serait dommage d’aller dans une grande chaîne d’hôtels où vous ne croiserez personne. Si vous allez dans un BnB, vous allez avoir le côté chaleureux et typique. Et aussi, la plupart des gens qui ont des BnB connaissent leur coin. Ils peuvent vous indiquer des choses insolites à voir. Vous voyez comment est la vie en Irlande, et pratiquez un peu votre anglais !

Voyage en Irlande

Si vous souhaitez revoir les bases de l’anglais afin d’être plus à l’aise lors de votre voyage, nous pouvons mettre en place une formation individuelle personnalisée. N’hésitez pas à me contacter  !

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Comment préparer un voyage en pays anglophone ?

voyage en pays anglophone

Vous envisagez depuis de longs mois un voyage dans un pays anglophone ? Angleterre, Irlande, Canada, Ecosse, Etats-Unis, Australie… les destinations ne manquent pas ! 

Pour des vacances réussies, il est important d’être bien préparé, surtout lorsqu’on ne parle pas très bien anglais. 

Forlango vous livre 5 conseils pour optimiser votre voyage dans un pays anglophone ! 

voyage en pays anglophone

1. Quelles modalités administratives ? 

Pour que votre départ se déroule le mieux possible, il est important de vous renseigner sur les formalités administratives.

Tout d’abord, sur le besoin ou non d’un passeport ou d’un visa. Leur nécessité dépend du pays choisi.

Vous pouvez demander un passeport en Préfecture. Son prix est de 86€ pour un majeur, 49€ pour un mineur de 15 à 17 ans, et 17€ avant 15 ans. Attention à ne pas faire votre demande trop tard, les délais d’obtention varient entre 2 semaines et 1 mois. 

Il se peut que vous ayez besoin d’un visa – document prouvant l’accord des autorités étrangères de votre entrée sur le territoire.

Concernant le Royaume-Uni, les citoyens de l’Union Européenne et des États membres de l’Espace économique européen n’appartenant pas à l’UE (Norvège, Liechtenstein et Islande), de la Suisse et des pays et territoires d’outre-mer n’ont pas besoin de visa. Un passeport suffit. 

Mais pour partir dans certains pays comme le Canada ou les Etats-Unis par exemple, un visa est nécessaire. Pour l’obtenir, vous devez vous adresser à l’ambassade du pays de destination en France. Il vous informera des démarches à effectuer, du coût, du type de visa, de la liste des pièces à fournir…etc.

voyage en pays anglophone

2. Organiser son budget 

Avant de partir, il est important de calculer le budget alloué à votre voyage. 

Les coûts de la vie peuvent changer d’un pays à l’autre, il faut impérativement les prendre en compte : les transports, la nourriture, l’hébergement, les frais médicaux…etc peuvent être bien plus chers qu’en France.

Vous pouvez calculer le coût moyen d’une journée dans le pays afin de voir quel est le budget restant pour vos sorties. Mieux vaut aussi mettre un peu d’argent de côté pour tout imprévu. 

Il existe plusieurs manières d’économiser de l’argent lors de votre séjour. Premièrement au niveau de l’hébergement, vous pouvez choisir de loger chez l’habitant. Le couchsurfing – service d’hébergement gratuit entre particuliers – est un excellent moyen d’économiser, et il permet en plus de rencontrer des locaux et de s’immerger dans la culture du pays. Cela vous permettra aussi de progresser en anglais en discutant avec vos hôtes !

Enfin, autre point important à prendre en compte :  d’un pays à un autre la monnaie peut être différente. Du dollar à l’euro en passant par la livre sterling, n’oubliez pas de vous renseigner sur ce point avant de partir. En France, vous pouvez changer votre argent à la banque. Vous pourrez aussi les convertir une fois sur place. Le mieux est de comparer les frais appliqués par votre banque et ceux dans votre pays de destination.

voyage en pays anglophone

3. Planifier des activités !

Si vous souhaitez faire des économies, il peut être bon de réserver vos activités à l’avance pour obtenir les meilleurs prix.  Par cette démarche, vous éviterez aussi les « pièges à touristes ». Vous vivrez vos vacances de façon plus sereine.

Vous pouvez  réserver des sorties facilement sur internet via des sites comme Viator ou Civitatis par exemple.

Bien évidemment, vous pouvez toujours opter pour quelques activités imprévues une fois sur place pour un peu de surprise! 

Les activités préférées de Forlango : 

  • Si vous partez en Angleterre, je vous conseille les studios Harry Potter, véritable lieu féérique.
  • Si vous optez pour l’Australie, vous pouvez tenter une excursion en milieu naturel pour un dépaysement total. 
  • Si vous prévoyez vos vacances en Irlande, vous ne pouvez pas passer à côté de la Wild Atlantic Road, du Connemara et du Donegal. 
  • Enfin, si votre destination est le Canada, c’est une occasion unique de réaliser une excursion aux chutes du Niagara. Vous serez émerveillé par la beauté du paysage.

4. Apprendre les bases de l’anglais 

Pour partir sereinement dans un pays anglophone, il est bon d’apprendre ou de revoir les bases en anglais. Vous pourrez profiter pleinement de votre voyage, et rencontrer et échanger avec la population locale. Vous pourrez aussi découvrir la culture du pays de façon plus approfondie. Vous vivrez des expériences plus fortes et plus mémorables.

Pour améliorer votre niveau, l’idéal est de suivre une formation individuelle en anglais avant de partir. Elle vous permettra de progresser en compréhension et en expression orale. Vous vous sentirez plus à l’aise et moins perdu. 

Forlango peut vous aider à améliorer votre niveau ou à acquérir des bases avant votre voyage. Loin des salles de classe, ma méthode consiste à utiliser des éléments de votre vie personnelle afin d’acquérir la langue naturellement, en privilégiant l’utilisation de l’oral. 

Je mets un point d’honneur sur l’humain et sur l’échange, indipensables selon moi pour progresser. Que vous soyez à un niveau débutant, intermédiaire ou avancé, je peux vous aider à progresser.  

Pour en savoir plus, découvrez les formations individuelles Forlango.

voyage en pays anglophone

5. Se renseigner sur les changements culturels entre la France et la destination choisie !

Dernier point nécessaire avant de visiter un pays étranger: vous renseigner sur les modes de vie du pays. 

En effet, certaines pratiques sont très différentes de la France. Un geste, vu comme banal en France, peut blesser un étranger. Par exemple, les français ont un humour basé sur le second degré qui peut heurter les canadiens qui eux, ont plutôt un humour franc et direct. 

Ou encore, pour les Anglais, les surnoms sont totalement banals contrairement aux français. Ne soyez donc pas surpris qu’un inconnu vous appelle « Darling » !

Connaître ces éléments culturels peut vous permettre de vous intégrer plus facilement et d’adopter un comportement adapté au pays.

Au-delà des relations, vous devez aussi intégrer les pratiques des différents pays. Par exemple, le code de la route au Royaume Uni est totalement différent qu’en France. Premièrement, ce n’est pas un secret, en Angleterre on roule à gauche. Mais d’autres signalétiques peuvent aussi différer. Par exemple, en France, le feu orange signifie qu’on va bientôt passer au rouge et qu’il faut donc ralentir. En Angleterre aussi, sauf qu’une fois rouge il repasse à l’orange. Cela signifie qu’il faut se préparer à repartir.

La liste des différences culturelles entre la France et les pays anglophones peut être longue. N’hésitez pas à jeter un œil dans un guide touristique ou sur internet pour découvrir ces contrastes. 

Vous voyagerez de façon plus détendu et éviterez les mauvaises surprises !

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Parler anglais au travail : les particularités françaises

Parler anglais au travail: les particularités françaises

Un grand nombre de français doivent parler anglais au travail, avec un niveau d’expression orale qui rend parfois la communication difficile. Les relations entre partenaires sont alors moins fluides, et peuvent freiner les échanges commerciaux.

Je me suis entretenue avec Carl Queen au sujet de son expérience. Pendant 15 ans, cet irlandais a réalisé de  nombreux voyages d’affaires en Europe en tant qu’ingénieur d’application sur site pour Bourns, une société américaine qui fabrique des composants électroniques. Nous avons abordé ensemble les spécificités de ses séjours en France.

Parler anglais au travail

Maryline Bourdel : Tout d’abord, pouvez-vous nous préciser le contexte de vos voyages d’affaires ? Où avez-vous voyagé, et avec quels types d’interlocuteurs avez-vous échangé ?

Carl Queen : Je travaillais en tant que fournisseur, pour de nouveaux produits que les entreprises concevaient. Je me rendais surtout en France, en Espagne, en Italie, et aussi en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en Norvège et en Suède. Je rencontrais principalement des ingénieurs d’études, et parfois des responsables d’achats et des acheteurs.

Parler anglais au travail

M.B : Lorsque vous voyagiez en France, quel était le niveau d’anglais de vos partenaires ?

C.Q : La plupart des ingénieurs avaient un bon niveau d’anglais. En cas de difficulté, j’étais toujours accompagné par un responsable de compte local de Bourns, qui s’occupait de la traduction si nécessaire.

M.B : Lorsque la communication était compliquée, est-ce que cela pouvait gêner les relations commerciales ?

C.Q : Oui cela pouvait perturber les relations, dans le sens où cela rendait le processus plus lent. Il pouvait aussi parfois y avoir un peu de confusion, ce qui nécessitait des explications complémentaires. Lorsque cela arrivait, c’était principalement avec des responsables d’achats et des acheteurs, qui avaient un niveau d’anglais plus faible que les ingénieurs.

Parler anglais au travail

M.B : Qu’est-ce qui pouvait poser problème à ces responsables d’achats et ces acheteurs ?

C.Q : Par exemple ils pouvaient ne pas comprendre comment les composants étaient fabriqués, quels étaient les systèmes de qualité, ou des termes techniques. Bien sûr dans ces cas là, ce n’était pas une situation idéale, les relations jouant un rôle important – aussi important que le produit en lui-même. Heureusement que le responsable de compte était là pour traduire !

M.B : Est-ce que vous avez noté des différences dans la façon de s’exprimer entre les français et les personnes d’autres pays européens ?

C.Q : Je dirais que les français avaient le niveau le plus faible. A l’inverse, les néerlandais avaient un anglais parfait, et les suédois et les norvégiens parlaient anglais mieux que nous  – irlandais. Les allemands, les espagnols avaient aussi un très bon niveau.

M.B : Est-ce que vous avez une explication à cette différence de niveau entre les français et les personnes d’autres nationalités ?

C.Q : J’ai ma théorie personnelle, à savoir que les français sont sans doute les plus patriotiques de tous ces pays, et peuvent penser qu’ils n’ont pas besoin de parler anglais. C’est surtout le cas pour les personnes d’une certaine génération. C’est différent pour les plus jeunes, qui sont souvent plus ouverts et enclins à utiliser l’anglais.

Parler anglais au travail

M.B : Comment décririez-vous les relations que vous entreteniez avec vos contacts en France ?

C.Q : C’était plus facile avec les autres nationalités qu’avec mes contacts en France, où il était plus difficile de construire des relations.  Il n’y avait pas de conversations extra-professionnelles comme par exemple « Où êtes-vous parti en vacances ? », « Comment va votre femme ? » ou « Est-ce que vous aimez le ski ? », rien de tout ça. Cela restait toujours strictement professionnel, très formel, et ils ne montraient pas beaucoup de leur personnalité. C’est dommage, parce que cela rendait les relations moins faciles, moins fluides.

M.B : Quelles sont les qualités que vous appréciez le plus lors de vos voyages d’affaires ?

C.Q : J’appréciais lorsque mes contacts étaient prêts à me parler un peu d’eux-mêmes et de ce qu’ils aimaient, par exemple l’un d’entre eux jouait de la guitare, un autre était passionné de voile. J’aimais aussi qu’ils apprécient vraiment les informations que je leur fournissais, qu’ils montrent de la reconnaissance, de la gratitude. J’appréciais les personnes chaleureuses, avec qui la journée débutait autour d’un café et d’échanges informels, et qui m’appelaient par mon prénom plutôt que mon nom de famille. C’était souvent le cas en Italie où cela fait partie de la culture, et cela rendait le travail beaucoup plus agréable.  

Parler anglais au travail
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La Nouvelle-Zélande pour apprendre l’anglais

Formation anglais adultes Angers Mauges sur Loire

Partage d’expérience d’un séjour linguistique en anglais en Nouvelle-Zélande

Après avoir partagé mon expérience de séjour au pair en Irlande, je vous propose de découvrir une autre possibilité d’immersion, plus lointaine : la Nouvelle-Zélande. J’ai échangé avec Elodie Bernard Hillion, spécialiste de la formation professionnelle continue, qui y a séjourné 1 an.

  • Pourquoi êtes-vous partie en Nouvelle-Zélande ?

Après mon 1er job, j’ai voulu perfectionner mon anglais et découvrir un pays qui m’a toujours attirée. Je ne voulais pas la facilité de pouvoir rentrer à la première difficulté. J’y suis allée en 2007 avec un visa « working holidays ». Je suis partie avec mon sac à dos et un billet open, sans point d’arrivée.

©Janiere Fernandez

  • Qu’est-ce qui vous a marquée en arrivant ?

D’abord, les paysages. Sur une route de Nouvelle-Zélande vous pouvez avoir à gauche des champs et à droite les montagnes, c’est époustouflant. Vous avez aussi les fjörds, la mer. Tout à la fois dans un pays relativement petit, et des couleurs très automnales, toute l’année.

D’ailleurs toute l’année, il y a un climat tempéré comme en France mais avec les 4 saisons chaque jour ! Inutile de prévoir un pique-nique s’il fait beau le matin, ça ne durera pas, le contraire est valable aussi.

Ensuite, l’ouverture des gens. Toutes les cultures se côtoient, et tous les âges. Vous pouvez laisser votre voiture ouverte, personne n’ira la visiter. J’ai fait du stop, avec des jeunes de mon âge (25/28 ans), chose impensable en France. Aucun ne m’a demandé mon numéro de téléphone… étrange pour moi.

© Ketan Kumawat

  • Pouvez-vous décrire votre quotidien là-bas ? Que faisiez-vous la journée, le week-end ?

Je travaillais en tant que serveuse et je faisais de la traduction. Le week-end c’était sorties entre amis, week-end au ski. J’ai déménagé dans 3 villes au total pour découvrir toute l’île.

J’ai habité à Auckland – ville très animée en soirée, avec un port très fréquenté, Dunedin – la campagne, les usines Cadburry, les parcs où il fait bon lire, un environnement calme, et Queenstown – tout petit, paysage plus joli, beaucoup de jeunes et de soirées endiablées, mais moins d’opportunité de travail. J’ai préféré Queenstown. C’est typique, j’ai fait de la tyrolienne, c’est ici qu’a été tourné le Seigneur des Anneaux notamment. Partout sur l’île vous trouverez des « backpackers » où loger au pied levé à moindre coût. Par contre la nourriture et autres consommations restent assez chers.

  • Comment sont les néo-zélandais ? Quelle est la culture du pays ?

Ils sont jeunes, venant de toutes les parties du globe. J’ai aussi découvert la culture Maorie : des gens tatoués entièrement, visage inclus, qui travaillent dans des banques : impensable en France et encore moins il y a 10/12 ans…

Mais les Maoris sont un peu rejetés alors qu’ils sont les «  autochtones » et l’âme du pays. Les très rares personnes SDF sont d’ailleurs Maories malheureusement. Il y a de nombreux musées consacrés à cette culture.

Il ne faut pas oublier le kiwi (petit oiseau qui ne vole pas – espèce protégée), symbole du pays, d’ailleurs là-bas les néo zélandais sont surnommés les kiwis et la langue aussi. Et bien sûr le rugby, les néo-zélandais vivent rugby !

Autre fait plus triste : les casinos. Le jeu est le 1er fléau du pays. Certains diront que l’ennui pousse les gens à aller jouer, certes il y a beaucoup moins d’activités et de sorties qu’à Paris mais je pense que c’est tout simplement un mode de vie. J’ai rencontré des gens endettés qui continuaient à jouer, et d’autres qui avaient acheté maison et autre grâce au jeu. Jouer fait partie de la vie, comme acheter une baguette pour nous peut-être (j’ai d’ailleurs moi-même pas mal joué).

C’est un pays à découvrir, qui accepte très peu d’étrangers à moyen et long terme (10 ans en moyenne pour être seulement « résident ») et très écolo (ne ramassez pas un coquillage sur place, c’est interdit).

© Robert Kozak

  • Quel était votre niveau d’anglais en arrivant ? Avez-vous beaucoup appris là-bas ? Cette expérience a-t-elle eu un impact sur votre vie professionnelle ?

J’avais un niveau d’anglais opérationnel à mon arrivée. J’ai été en contact avec des gens du monde entier, j’étais en colocation avec un brésilien, et j’ai plutôt appris l’anglais du quotidien et de la débrouillardise ! Niveau professionnel ça ne m’a forcément aidée, mais ça m’a appris à m’adapter à toutes les situations.

  • Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui veut apprendre l’anglais en Nouvelle-Zélande ?

Apprendre à faire confiance. C’est un pays très ouvert, très sûr en terme de sécurité. Après, l’accent kiwi est très difficile à appréhender *, mais il est facile de trouver du travail.

  • Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui ne peut pas apprendre l’anglais dans un pays anglophone, pour des raisons de budget, familiales ou liées au COVID ?

Partir n’est vraiment pas le plus cher quand on y va pour travailler, donc il n’y a pas vraiment d’excuse de budget. Pour d’autres raisons il faut peut-être envisager des sites de rencontres comme les afterwork anglophones par exemple. Ce sont les rencontres le soir entre anglophones et francophones pour pratiquer la langue. Il y a aussi les applications pour discuter seulement avec des étrangers dans la langue de votre choix, type mosalingua…

* Vidéo de Shannon Torrens : challenge entre l’accent américain et l’accent néo-zélandais https://www.youtube.com/watch?v=o-kjF4GHQnI

Si vous envisagez de partir en Nouvelle-Zélande pour travailler pendant quelques mois ou pour vous installer, vous aurez besoin d’un visa de travail ou de résident.

Il est parfaitement légal de postuler à un emploi avant d’obtenir un visa. Les employeurs comprennent généralement la situation et vous aideront pour votre demande de visa. Vous ne serez cependant pas en mesure de commencer à travailler avant que votre visa ne soit approuvé.

Ce site contient des informations pratiques pour vous aider à trouver un emploi en Nouvelle-Zélande, même si vous n’êtes pas encore dans le pays.

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Apprendre l’anglais en Irlande ? Why not !

Une solution pour apprendre l’anglais :

Une immersion de plusieurs mois en Irlande permet d’acquérir la langue plus facilement, grâce à un environnement 100% en anglais et de nombreux échanges avec des anglophones. Beaucoup de séjours linguistiques se déroulent en Angleterre. Mais l’Irlande est un pays où l’on peut également se plonger dans la langue. C’est ce que j’ai fait il y a maintenant quelques années, et cela reste une expérience inoubliable.

©Maryline Bourdel

Mon expérience de fille au pair en Irlande

A 20 ans, je suis partie en Irlande comme fille au pair pour apprendre l’anglais. J’ai eu la chance d’arriver dans une famille merveilleuse, qui m’a « adoptée » comme un membre de la famille pendant 9 mois à Passage West, près de Cork. Un des jours les plus marquants de ce séjour en ce qui concerne l’apprentissage de l’anglais a été lorsqu’un matin – environ un mois après mon arrivée – je me suis réveillée et j’ai dit à Helen : « J’ai rêvé en anglais !! ». J’ai su à ce moment-là que j’étais sur la bonne voie et que mes efforts payaient. Je savais aussi très bien que la route serait encore longue avant d’être tout à fait à l’aise avec la langue.

Pour obtenir une preuve de ces progrès, j’ai voulu passer l’examen Cambridge English First (désormais B2 First), et je me suis inscrite à des cours d’anglais à l’Université de Cork. Cela m’a permis de rencontrer d’autres jeunes européens qui comme moi étaient en Irlande pour améliorer leur anglais : des espagnols, des allemands, des italiens. J’ai pu observer un décalage dans nos rythmes d’apprentissages. Je progressais plus rapidement, et j’ai trouvé une explication possible à cela : ils vivaient « entre eux », en colocation entre espagnols, allemands ou italiens. Ils parlaient leur langue maternelle au quotidien et n’étaient pas comme moi vraiment « immergés » dans l’anglais. J’ai pu observer une situation similaire lorsque j’ai rencontré une autre fille au pair estonienne. Elle échangeait très peu avec sa famille d’accueil, n’avait pas d’autres activités en dehors, et était donc peu en contact avec la langue. Elle a progressé pendant son séjour, mais sans doute beaucoup moins que si elle avait utilisé l’anglais de façon plus intensive.

L’utilisation intensive de la langue est un élément clé pour progresser. J’ai pu le vérifier lors de ce séjour au pair en Irlande, pendant lequel je travaillais le weekend dans un pub du village voisin – le Monkstown Inn, aujourd’hui fermé, snif. Une expérience inoubliable, bercée de musique traditionnelle irlandaise et de personnages hauts en couleurs, avec pour certains un très très fort accent. Un environnement 100% en anglais qui m’a permis d’acquérir la langue naturellement en quelques mois.

©Maryline Bourdel

L’accent : pas un frein mais une composante de la langue

L’accent n’est qu’un élément parmi d’autres lorsqu’on apprend l’anglais. Vivant à Passage West, j’ai intégré l’accent local naturellement. Pas évident au début, comme lorsque qu’en croisant quelqu’un lors de ma première balade le long de la rivière Lee j’ai entendu un « Hi, ha’ya » – que j’ai pu retranscrire comme un « Hi, how are you ? ». Oui, les irlandais sont des gens formidables, et très polis !

Apprendre l’anglais en Irlande est formidable également, une fois que l’on a intégré les différents accents. En effet, on ne parle pas de la même façon à Cork qu’à Dublin ou à Galway *.

Aussi, après 1 mois à Passage West, j’avais plutôt bien intégré l’accent de Cork – même celui de Jack le pêcheur, et j’étais heureuse de pourvoir communiquer spontanément sur des sujets du quotidien. Un jour, la famille a accueilli le frère d’Helen, qui vivait à Dublin. Et là, aïe aïe aïe ! Malgré de gros efforts et une écoute très attentive je ne comprenais presque rien, et la confiance en moi que je venais de gagner en a pris un coup ! Helen m’a aidée à relativiser, en me redisant que l’accent n’est qu’une question d’habitude, et que si je côtoyais son frère plus souvent, l’accent de Dublin ne me poserait plus de problème.

Cela s’est vérifié quelques années plus tard avec l’accent américain. Je ne suis jamais allée aux Etats-Unis, mais je regarde des séries américaines en version originale. Si j’avais du mal à comprendre au début, j’ai maintenant intégré l’accent américain. Ce n’est pas le cas de l’accent anglais de Birmingham, et j’ai dû avoir recours aux sous-titres à plusieurs reprises lorsque j’ai regardé la série The Peaky Blinders !

©Maryline Bourdel

Avant de partir : revoir les bases

Si vous envisagez de partir en séjour linguistique ou comme fille au pair en Irlande – ou dans un autre pays anglophone, vous avez peut-être besoin de revoir quelques bases. Vous pensez peut-être « Pourquoi travailler mon anglais avant de partir, alors que je pourrai apprendre sur place ? ». Tout dépend de votre niveau actuel, mais vous vous sentirez sans doute beaucoup plus à l’aise si vous pouvez comprendre un minimum lorsque quelqu’un s’adresse à vous, et si vous êtes en mesure de répondre, même simplement.

Mon niveau d’anglais était déjà correct lorsque je suis partie en Irlande, et cela m’a sans doute aidée à apprendre plus vite, et mieux. Je savais comment structurer les phrases, je pouvais avoir des conversations simples. Ce séjour m’a permis d’aller plus loin et de tenir des conversations plus structurées et approfondies avec différentes personnes, évoluant dans différents milieux.

Prendre le temps de revoir les bases et d’acquérir des compétences de compréhension et d’expression vous fera gagner du temps lors de votre séjour. Un temps précieux que vous pourrez apprécier d’autant plus si vous êtes à l’aise et si vous pouvez comprendre ET vous faire comprendre dès votre arrivée. Vous gagnerez en confiance et tirerez de gros bénéfices de votre séjour – un moment unique dans votre vie. Autant partir avec les bagages nécessaires pour pouvoir ramener des souvenirs inoubliables !

Partir en Irlande est une solution idéale pour apprendre l’anglais. C’est une expérience exceptionnelle, surtout lorsqu’on a 20 ans. C’est plus compliqué de l’envisager quand on vit en couple ou lorsqu’on a une famille. Mais d’autres solutions existent. Si vous souhaitez vous immerger dans la langue sans partir de chez vous, je vous invite à consulter ma page formations en anglais.

* Voici une courte vidéo pour mieux vous rendre compte des différents accents irlandais