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5 conseils pour réussir un entretien d’embauche en anglais

entretien d'embauche en anglais

Lors d’un entretien d’embauche en anglais, vous devez – comme en français – mettre en avant vos compétences et montrer votre personnalité afin de vous démarquer. Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, surtout si l’anglais n’est pas votre point fort. A quelques jours de l’entretien, vous angoissez, vous vous demandez comment le préparer, vous avez peur d’échouer, bref : c’est la panique ! Pour vous aider, Forlango vous livre 5 secrets pour réussir votre entretien d’embauche en anglais ! 

entretien d'embauche en anglais

1. Anticiper les questions

L’anticipation est la première clé du succès ! 

Réaliser un entretien d’embauche en anglais – même en partie – peut être une façon pour votre recruteur de mesurer votre capacité à communiquer dans cette langue. Comme en français, il est important que vous soyez préparé(e) aux questions qui pourront vous être posées.

Voici un exemple de questions qui reviennent régulièrement : 

  • Parlez-moi de vous. // Tell me about yourself.
  • Parlez-moi de vos dernières expériences. // Tell me about your previous work experiences.
  • Quelles sont vos qualités et vos défauts ? // What are your strengths and weaknesses ?
  • Pourquoi devrions-nous vous embaucher ? // Why should we hire you ?
  • Pourquoi souhaitez-vous nous rejoindre ? // Why do you want to join our company?
  • Où vous voyez-vous dans 5 ans ? // Where do you see yourself five years from now?
  • Avez-vous des questions ? // Do you have any questions ?

L’anglais peut être la langue natale de votre recruteur, sa vitesse d’élocution et son accent peuvent vous freiner dans la compréhension des questions. Plus votre préparation sera affinée en amont, moins vous aurez de risques de bloquer sur une question.

entretien d'embauche en anglais

2. Préparer et synthétiser vos réponses

Avec le stress, répondre à ces questions peut être encore plus compliqué. 

Pour capter l’attention du recruteur, il est important de démontrer votre esprit de synthèse. Il n’a pas besoin de connaître chacune de vos expériences en détail. Il est important de faire le tri et de mettre en avant vos compétences clés, en adéquation avec le poste. 

Les questions ouvertes telles que « Parlez-moi de vous » ou « Où vous voyez-vous dans 5 ans ? »  peuvent être dangereuses. Vous pouvez divaguer, donner trop d’informations. Dans ce cas, votre réponse sera floue. Vous risquez de vous perdre dans vos explications et donc de perdre votre interlocuteur.

Pour éviter cette situation, il serait bon de :

  • Eviter tout détail inutile
  • Supprimer les tics de langage et les mots parasites (um, well, I mean, you know, etc…)
  • Organiser au maximum vos idées avant de les dire

N’hésitez pas à écrire vos réponses et à vous entraîner à les dire à l’oral, et pourquoi pas à vous enregistrer et vous réécouter. Cela pourra vous aider à synthétiser vos réponses.

L’entretien a pour but de donner un avant-goût de ce que vous êtes et de ce que vous savez faire. Vos propos doivent donc être concis et clairs. Si le recruteur souhaite en savoir plus sur certaines de vos expériences, il pourra toujours vous demander de les préciser. 

Privilégiez les phrases courtes. Cela vous aidera à vous exprimer plus clairement. Plus vos phrases seront longues et complexes, plus vous risquez de faire des erreurs de langages. 

De plus, vous risquez de perdre votre recruteur à travers des informations trop denses. L’objectif n’est pas de l’impressionner, mais plutôt de lui montrer que vous savez être clair et organisé. 

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3. Être à l’écoute 

Vous savez désormais parler posément. Cependant, une autre clé est nécessaire : l’écoute active. Il est important que vous preniez le temps d’écouter votre interlocuteur. L’entretien est un échange, il doit rester équilibré. 

Cette écoute vous permettra une meilleure compréhension des questions et donc une meilleure formulation de vos réponses.

Il est difficile de réfléchir à votre prochaine réponse au moment où votre interlocuteur parle. Vous prenez le risque de répondre à côté, surtout lorsque l’entretien est réalisé en anglais. 

L’important est de savoir rebondir efficacement aux propos de votre recruteur. 

Votre attitude doit montrer que vous êtes ouvert à la discussion. Vous pouvez reprendre les mots-clés de ses questions et remarques dans vos réponses afin de lui montrer que vous l’avez bien écouté. C’est ce qu’on appelle l’effet miroir.

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4. Réviser votre vocabulaire en anglais

Afin de réussir votre entretien en anglais, vous devez maîtriser le vocabulaire lié à l’embauche, mais aussi lié au poste proposé. Les questions peuvent être techniques selon votre domaine d’activité. Il est important de les assimiler en amont. Pour cela, rien de tel que des exemples réels d’expressions courantes utilisées dans votre métier.

Les questions pourront aussi être plus simples et liées à votre vie quotidienne, votre famille, vos loisirs, etc…

L’objectif est de prouver à votre recruteur que vous êtes capable de travailler dans un environnement anglophone avec une relative aisance.

Si vous avez un peu de temps devant vous, n’hésitez pas à regarder des films en VO, des vidéos ou à vous entraîner à parler avec un ami anglophone. Cela vous permettra de vous habituer à la langue, à l’accent ainsi que d’être plus à l’aise le jour J !

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5. Souffler ! 

C’est le jour J! Vous sentez la pression monter… Accordez-vous du temps pour vous relaxer et vous recentrer sur vous-même. Vous pouvez utiliser une de ces méthodes pour vous détendre : 

  • Méditation 
  • Sport 
  • Exercices de respiration
  • Yoga – Qi Gong
  • Etirements

Gardez en tête que votre recruteur n’est pas votre ennemi, il est là pour échanger avec vous avant tout. Il est aussi conscient que l’anglais n’est pas votre langue natale et le prendra en compte dans l’entretien. C’est normal que votre anglais ne soit pas totalement fluide avec le meilleur accent. 

N’hésitez pas à vérifier une dernière fois que vous avez tous les documents nécessaires (CV, lettre de recommandation, portfolio…) et allez-y ! Vous avez toutes les clés en main pour réussir. 

Si vous vous êtes entraîné et que vous avez appliqué l’ensemble de ces conseils, vous n’avez pas de craintes à avoir. 

Et après ?

Une fois que vous aurez obtenu le poste, vous aurez sans doute besoin d’aller plus loin dans la maîtrise de l’anglais. Pour devenir plus à l’aise dans vos échanges professionnels, vous pouvez suivre une formation – pourquoi pas avec Forlango. 

Cela vous permettra de prendre confiance en vous et de transformer l’anglais en atout professionnel. Les formations sont possibles en entreprise, à distance ou à domicile, dans un esprit de bienveillance et d’efficacité. Elles sont éligibles CPF.

GOOD LUCK !

P.S: Pour préparer vos réponses, vous pouvez visionner cette vidéo d’Oxford Online English.

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L’anglais : un atout dans l’entrepreneuriat au féminin – Episode 2

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais – langue universelle dans le monde des affaires –  est une compétence qui peut s’avérer indispensable dans l’entrepreneuriat. A travers les exemples d’Agathe Wautier et de Mélanie Merenda, trouvez l’inspiration pour créer votre entreprise, même si vous n’êtes pas à l’aise en anglais. 2 femmes, 2 parcours, 1 élément commun dans leur réussite : l’anglais. 

Episode 2:  Mélanie Merenda – Les Jus Paf.

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais dans les échanges professionnels : Mélanie Merenda – Les Jus Paf

Mélanie Merenda est fondatrice de l’entreprise Les Jus Paf. Après quelques années dans la finance et dans la restructuration d’entreprise, la jeune femme s’est lancée dans l’entreprenariat et a crée des cures de jus détox : des produits à la base d’une alimentation saine, nourrissante et détoxifiante. 

Son inspiration ? Elle l’a trouvé à Los Angeles ! Elle raconte : « J’ai pu voir qu’il y avait beaucoup de choix de jus à portée de main alors qu’en France, il fallait les faire à l’extracteur donc les gens ne le faisaient pas.” 

entrepreneuriat
© Les Jus Paf

L’anglais : un besoin pour son entreprise 

Bien que Les Jus Paf soit une entreprise française, elle maintient un lien étroit avec l’anglais. L’usine est domiciliée en Espagne. Mélanie ne parle pas espagnol, l’anglais lui est donc nécessaire pour communiquer avec ses collaborateurs sur place.

Bien qu’en France, elle n’emploie pas l’anglais avec ses collaborateurs, cette langue lui est nécessaire pour trouver différentes ressources (documentation, sous-traitants, technologies…). Cette compétence lui permet donc de développer son entreprise plus largement, sans se limiter au français.

L’anglais : un outil nécessaire pour tous !

Pour Mélanie, ne pas parler anglais aujourd’hui est un véritable frein. “J’ai vu un article l’autre jour qui était concret pour une de mes clientes, mais je n’ai pas pu lui envoyer car elle ne parle pas anglais.” explique-t-elle. 

Selon elle, pour s’ouvrir efficacement à d’autres idées et développer des projets (business, développement personnel, etc.), il faut apprendre l’anglais. La plupart des ressources sont disponibles seulement dans cette langue. Une personne sans compétences en anglais est confrontée à des barrières, tant dans sa vie professionnelle que personnelle. 

“Par exemple, si une boîte vous propose un poste, que vous avez toutes les compétences nécessaires mais que vous ne parlez pas anglais, c’est dommage. Ou bien même lors d’un voyage si vous ne parlez pas anglais, vous ne profitez qu’à moitié.”

Selon l’Ipsos, 1 Français sur 5 évite de voyager par peur de parler une langue qu’il ne maîtrise pas. 

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

« Si tu n’as pas confiance en toi car ton anglais n’est pas assez bon, travaille-le et tu verras que tu finiras par avoir confiance. »

Mélanie Merenda

Le conseil de Mélanie Merenda

Afin de vous laisser la chance de vivre ces opportunités, Mélanie a un conseil : “Si tu n’as pas confiance en toi car ton anglais n’est pas assez bon, travaille-le et tu verras que tu finiras par avoir confiance. Si tu n’essaies pas, tu n’y arriveras pas. Tu verras en plus, quand tu vas à l’étranger les gens sont assez cools.” 

D’après une enquête Babbel, 93% des locaux apprécient l’initiative d’un étranger qui essaie de s’adresser à eux dans leur langue. 

Parler anglais dans l’entrepreneuriat, mais aussi dans tout autre secteur, permet d’obtenir des opportunités non négligeables. Si vous souhaitez vous développer à l’international, si vos fournisseurs ou clients sont étrangers ou si vous souhaitez vous documenter, l’anglais peut être une nécessité.  

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Vous êtes entrepreneur(e) et avez envie de vous lancer dans l’apprentissage de l’anglais ? Vous manquez de confiance en vous ? Forlango peut vous aider à dépasser vos appréhensions. Je propose des formations individuelles en entreprise, à domicile ou à distance qui vous permettront de progresser en toute confiance. 

Ma mission : vous aider à atteindre votre objectif afin que vous puissiez réaliser ou développer votre projet.

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L’anglais : un atout dans l’entrepreneuriat au féminin – Episode 1

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais – langue universelle dans le monde des affaires –  est une compétence qui peut s’avérer indispensable dans l’entrepreneuriat. A travers les exemples d’Agathe Wautier et de Mélanie Mérenda, trouvez l’inspiration pour créer votre entreprise, même si vous n’êtes pas à l’aise en anglais. 2 femmes, 2 parcours, 1 élément commun dans leur réussite : l’anglais. 

Episode 1 : Agathe Wautier – The Galion Project

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais pour réussir à l’international : Agathe Wautier – The Galion Project

A 35 ans, cette entrepreneure dirige depuis 2015 The Galion Project, un “think tank” (réseau) de plus de 300 entrepreneurs français dans le domaine des technologies. 

Son objectif : stimuler leur ambition et favoriser l’innovation collaborative. Pour cela,  elle organise des dîners ou voyages à l’étranger autour des sports de glisse. L’entreprise a, en effet, tiré son nom du Galion aux Antilles, une baie très connue des surfeurs.  

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

L’anglais: une évidence pour elle

Un nom d’entreprise anglophone, des séjours dans les quatre coins du monde et une volonté de développement à l’international : la maîtrise de l’anglais est indispensable dans son métier et son secteur d’activité. 

Pour elle, les plus grandes réussites technologiques viennent de la Silicon Valley. De plus, elle organise beaucoup de rencontres à l’étranger avec les entrepreneurs. Elle nous confie sans hésiter: “Sans l’anglais, je n’aurais simplement pas pu créer le Galion.”

Plus jeune, elle a étudié à Boston et à Londres. Ses parents, pourtant loin du monde du business, avaient compris l’importance de l’anglais dans le monde du travail. Agathe précise : « Ils m’ont mis à l’anglais très jeune, ça a été une très grande force et ça l’est encore.” 

Dès ses débuts, The Galion Project a été une entreprise ouverte à l’international. Le projet a été lancé en France et aux Etats-Unis directement. Désormais, il est aussi présent au Canada et en Angleterre. Un déploiement qui n’aurait pas été possible sans sa capacité à parler anglais.

anglais dans l'entrepreneuriat féminin

« Osez, lancez-vous, ce serait dommage de ne pas aller vers l’autre et ne pas communiquer parce qu’on a cette barrière de l’anglais. »

Agathe Wautier

Un atout qui a ses limites 

Mais aujourd’hui, la jeune femme est confrontée à un problème : le manque de pratique régulière. 

Elle utilise l’anglais de moins en moins et peut parfois être intimidée lorsqu’elle doit donner une interview ou une conférence intégralement en anglais.

Selon une enquête Ipsos, 19% des Français ont peur du jugement des autres lorsqu’ils pratiquent l’anglais. L’appréhension d’échouer peut survenir même chez une personne possédant un haut niveau. 

Pour Agathe, l’important est de posséder des bases solides, mais surtout d’avoir confiance en soi: «Osez, lancez-vous, ce serait dommage de ne pas aller vers l’autre et ne pas communiquer parce qu’on a cette barrière de l’anglais.» Tenter et oser pour se permettre de vivre de nouvelles expériences: telle est la clé du succès selon elle. 

l'anglais dans l'entrepreneuriat féminin

Les conseils de Forlango

Face au manque de pratique régulière, il faut générer des opportunités d’utiliser la langue. Vous pouvez peut-être déjà le faire avec des collaborateurs, des fournisseurs, des clients. Si c’est le cas : oubliez les e-mails et prenez votre téléphone ou organisez une réunion en visio. Peu importe si ce n’est pas parfait, votre interlocuteur appréciera vos efforts et vous vous améliorerez d’un rendez-vous à l’autre.

Si à l’inverse vous n’avez pas du tout l’occasion d’utiliser l’anglais au travail, vous pouvez le faire dans le cadre personnel et familial. Vous pouvez par exemple jouer à des jeux de société en anglais (Taboo, Monopoly, Cluedo, Trivial Pursuit, etc…). Il y en a sur Leboncoin à des prix très abordables. Cela vous permettra d’apprendre du vocabulaire et de retenir les structures de phrases. Tout ça sans livre de grammaire, de façon ludique en y prenant du plaisir. Vous pourrez même vous entraider avec vos enfants, chacun pouvant partager ses connaissances.

Tout autre divertissement peut être l’occasion de pratiquer l’anglais et de s’améliorer.

Avec la pratique, vous prendrez confiance en vous. La confiance en soi est le premier facteur de progression. Pour pouvoir parler anglais, il faut d’abord essayer,  peu importe son niveau.

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La formation à distance en plein boom: conséquence temporaire du COVID ou vraie tendance ?

Formation en Anglais à Angers (49)

Le COVID-19 a manifestement changé nos habitudes de travail. Beaucoup de secteurs ont dû revoir l’organisation au sein des entreprises, et notamment l’accueil des salariés et intervenants extérieurs. Le télétravail – faisant auparavant figure d’exception – s’est banalisé et l’utilisation des outils de visioconférence s’est largement développée. Le secteur de la formation professionnelle n’échappe pas à cette évolution, et a vu la formation à distance se développer considérablement en seulement quelques mois. Nous allons tenter de voir ici si ce changement sera de courte durée ou si l’on doit s’habituer à cette nouvelle tendance.

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Impact du COVID-19 sur la formation professionnelle

L’apparition du coronavirus en France et le confinement qui en a découlé ont bouleversé l’organisation des organismes de formation. Ne pouvant plus accueillir de public et ne pouvant plus intervenir en entreprise, les cours en face à face n’étaient plus possibles. 2 options se sont donc présentées aux stagiaires : suspendre leur formation ou la poursuivre à distance. Et il s’est avéré que beaucoup ont choisi de basculer en distanciel.

Pendant le confinement, le Réseau des Carif-Oref et la Dares ont mené l’enquête OF-COVID – le maintien à distance de l’activité de formation – auprès des établissements de formation. Elle montre que 44,4% des formations en présentiel ont basculé en formation à distance.

Cette même enquête montre que 51 % des établissements de formation qui ont maintenu tout ou partie de leur activité ne proposaient aucune formation à distance avant le confinement. Parmi les établissements ayant maintenu ou développé leurs formations à distance, 29 % ont basculé l’ensemble de leurs formations à distance.

Une vraie tendance qui s’installe

Avec le déconfinement, des formations ont repris ou démarré en face à face. Des stagiaires ont préféré retrouver physiquement leur formateur, ou débuter des parcours en présentiel. D’autres ont préféré poursuivre ou débuter une formation à distance. Des entreprises ont fait le choix de continuer à ne pas accueillir d’intervenants extérieurs. Parce que le virus circule toujours, pour ne pas prendre de risques, et peut-être aussi parce que les apprenants ont apprécié de suivre des cours à distance.

Ces nouvelles façons de consommer la formation peuvent s’installer durablement. De nouvelles habitudes sont intégrées par les apprenants. Ils apprécient le confort de pouvoir assister à leurs cours depuis chez eux ou depuis leur bureau, et la réticence qu’ils pouvaient ressentir face à l’écran s’est dissipée pour laisser place à plus de spontanéité. Ils ont adopté l’outil digital, se le sont approprié. Le contact humain avec le formateur est toujours là, la qualité de l’échange n’a pas changé. Lors de cours d’anglais, les plus timides d’entre eux peuvent même être amenés à oser s’exprimer plus librement, avec moins d’appréhension. Est-ce parce qu’ils se sentent « protégés » par l’écran, qui agirait comme un sas de décompression ? Ou tout simplement parce qu’ils se sont habitués à échanger via leur webcam ou leur smartphone, dans leur vie professionnelle comme personnelle ? En tous les cas, la peur de se tromper et de s’exprimer semble s’atténuer, et l’envie d’apprendre paraît plus grande encore. On peut donc penser que les formations à distance vont continuer à se développer, même après la disparition du virus.

La seule chose à faire : s’adapter

Les organismes de formation – et notamment Forlango – doivent donc s’adapter à cette tendance de fond et proposer des parcours de formation à distance répondant aux mêmes critères de qualité qu’en présentiel. Les formateurs doivent continuer à faire évoluer leurs pratiques et leurs méthodes, et à intégrer les outils numériques comme de nouveaux acteurs essentiels au déroulement des formations à distance.

Ils n’ont pas à le faire seuls. Ils peuvent échanger avec des collègues et des confrères, afin d’avancer ensemble. Des groupes Facebook apparaissent. Il y règne entraide et bienveillance, avec un objectif : que chacun sorte grandi de cette période difficile, dans laquelle émergent de belles choses, très prometteuses pour l’avenir !

Source : Enquête OF-COVID – le maintien à distance de l’activité de formation – du Réseau des Carif-Oref et de la Dares, juin 2020. https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/rco-enquete-of-covid-19.pdf