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Parler anglais : une compétence indispensable pour être recruté

Formation en Anglais à Angers (49)

Parler anglais pour évoluer professionnellement

Basée à Nantes, Isabelle Dunson est Consultante en développement professionnel à l’Apec. Elle accompagne les cadres en recherche d’une mobilité professionnelle, et des entreprises dans leurs recrutements et gestion de carrières. J’ai échangé avec elle sur l’importance de parler anglais dans la recherche d’emploi.

  • Quand on est un cadre en France aujourd’hui, est-ce qu’il faut parler anglais pour être recruté ?

Oui, il faut parler anglais, et dans tout type de postes : pas seulement quand on va travailler dans des multinationales, à l’export ou dans le tourisme. Rares sont les entreprises aujourd’hui qui n’ont pas un jour à faire à des clients, fournisseurs ou partenaires étrangers. Ça reste un énorme atout et je donne souvent un conseil : ne pas attendre d’en avoir besoin ! Dire à un recruteur « embauchez-moi et je m’y remettrai, c’est pas très convaincant. J’ai 2 exemples: une personne que j’accompagnais était dans l’export, elle parlait essentiellement allemand et avait complètement perdu son anglais, et elle a eu envie de changer d’entreprise. Elle a répondu à une offre où la langue de travail était l’anglais. Elle a eu 3 entretiens pendant lesquels à la question de l’anglais elle a répondu « le jour où je rentre chez vous, je m’y remets ».  Elle a ensuite eu une rencontre avec le directeur, qui lui a dit « ça fait 2 mois que vous êtes en discussion avec nous, et vous ne vous y êtes toujours pas remise ? Je suis désolée mais je ne vous embauche pas ». Autre exemple : un ingénieur à qui il suffisait au quotidien d’avoir un peu de vocabulaire technique. Je l’ai mis en garde sur l’importance d’améliorer son niveau pour travailler avec des collègues d’autres nationalités. Il a eu un entretien sur un poste où  le recruteur l’a testé en anglais et ne l’a pas pris. Il a été « piqué » mais il a commencé à travailler sur des applis comme MosaLingua, il a rencontré plusieurs organismes de formation. A l’entretien suivant, dans une autre structure, plutôt que de dire «je vais m’y remettre si vous m’embauchez » il a dit « je vais démarrer une formation intensive, j’ai téléchargé des applis, et je me remets à faire une heure d’anglais tous les jours ». Il a amené des éléments concrets qui ont fait que l’intermédiaire l’a présenté à l’entreprise.

Crédit Photo: Minervastudio
  •  Quels sont les secteurs les plus exigeants par rapport à l’anglais ?

Il y a les ressources humaines, l’ingénierie, l’informatique, mais j’aurais tendance à dire tous les secteurs. C’est toujours un critère de valeur ajoutée, une assurance-vie de parler une autre langue. Il ne faut négliger aucun secteur. Un cadre aujourd’hui ne reste pas pendant toute sa carrière dans le même poste ou la même entreprise. On ne sait pas ce qu’on aura envie de faire demain. Une ancienne collègue qui était dans le marketing s’est reconvertie dans l’immobilier de luxe. C’est son niveau d’anglais qui a fait qu’elle a été recrutée. Un cadre qui me dit « j’en ai pas besoin dans ma boîte aujourd’hui » je lui pose la question : « êtes-vous sûr de rester dans cette entreprise ad-vitam-aeternam, et que l’évolution de l’entreprise ne vous amènera pas à avoir cette compétence supplémentaire? ». S’il n’a pas cette compétence, il se fera peut-être doubler par un collègue qui est depuis moins longtemps dans l’entreprise mais qui maîtrise l’anglais. Souvent je pose 2 questions « Il vous reste combien de temps à travailler ? » et « Pensez-vous travailler toutes ces années sans parler anglais ? » et souvent ça fait mouche. Très souvent les gens s’en rendent compte eux-mêmes, regardent le marché et le nombre d’offres où l’anglais est demandé ils se disent « je ne parle pas anglais, ça m’enlève 50% des opportunités ».

Crédit photo: Skitterphoto
  • Il peut y avoir des freins ou des réticences à améliorer son niveau d’anglais

Il y a beaucoup de freins, effectivement. Souvent les cadres disent « je manque de temps ».  Entre le travail, les enfants, la famille, le soir on n’a pas forcément envie de s’y mettre. Il faut rencontrer des organismes, démystifier, et faire un état des lieux. Souvent après le test de départ, les gens reviennent et disent « ah finalement je suis moins mauvais que je pensais ».

Si la personne a du CPF, on va la pousser à faire une formation en anglais. On rassure les gens : ils n’ont pas forcément besoin d’être bilingues ! C’est aussi intéressant de se former avec son entreprise, parce qu’on va pouvoir le faire sur son temps de travail, les formateurs se déplacent en entreprise.

Après, les cadres ont souvent un bon niveau d’anglais en sortant de leurs études. Le 1er conseil est de ne pas laisser repartir en friche ses compétences en anglais.

Crédit photo: Te lensFix
  • Comment entretenir son niveau au fil des années ?

Je ne conseille pas du tout la BBC ou autre, il faut vraiment être sur des sujets qui vous plaisent, c’est-à-dire « j’aime la déco, je vais sur Youtube regarder des vidéos de déco ». Netflix, je trouve ça extraordinaire : je peux regarder une série en anglais et mettre les sous-titres en anglais. C’est une béquille, mais c’est 1000 fois mieux qu’en français. On s’y met avec ses enfants aussi : regardez les dessins-animés en anglais avec eux, allez à l’étranger avec eux. Il y a aussi des séjours linguistiques et des immersions pour adultes. Il y a par ailleurs beaucoup d’entreprises qui paient des formations an anglais à leurs collaborateurs, même si l’anglais n’est pas tellement utilisé dans l’entreprise. Et puis on a la chance en France de pouvoir capitaliser sur du CPF (Compte Personnel de Formation), ce qui vous permet de prolonger cette compétence en finançant des formations vous-même avec cette cagnotte.

*CEP : Dispositif permettant un accompagnement gratuit et personnalisé pour toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il permet, s’il y a lieu, d’établir un projet d’évolution professionnelle (développement des compétences, mobilité interne ou externe, reprise ou création d’activités, etc.).

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Faute de séjour linguistique, misez sur la formation !

Formation en Anglais à Angers (49)

Vous aviez prévu ou envisagiez un séjour linguistique ou Erasmus, mais le COVID-19 est passé par là, et vous avez dû revoir vos plans ?

Vous étiez vraiment décidé à apprendre l’anglais pour avancer professionnellement ? Ce serait dommage de tirer un trait sur ce projet ou de le repousser d’un an. Si la période n’est pas propice aux voyages, elle l’est en revanche pour l’apprentissage en général, et notamment pour l’apprentissage des langues. Une période transitoire que vous pouvez mettre à profit pour vous améliorer !

Anglais et vie professionnelle

Parler anglais est incontestablement un avantage aujourd’hui dans la vie professionnelle, et le sera encore plus dans les années à venir. Si le poste que vous visez exige un anglais courant, un niveau scolaire risque de poser problème, et vous vous ferez peut-être écarter par quelqu’un qui est en mesure de communiquer en anglais. Bien sûr aujourd’hui, on peut « tricher » dans ses mails grâce à l’aide proposée par les applications de traduction, avec un résultat souvent approximatif voire erroné : ce ne sont que des robots ! Mais il faut se rendre à l’évidence : dans bien des domaines professionnels, maîtriser l’anglais – à l’écrit comme à l’oral, est un réel atout et peut se révéler indispensable !

Il n’y a pas vraiment besoin d’être bilingue, ni de parler l’anglais académique, mais plutôt un anglais « du quotidien », que tout le monde puisse comprendre. Cela risque sinon d’être un frein dans tous les secteurs d’activité, et pas seulement du management, des achats ou de l’export.

Avec l’internationalisation des échanges, tout salarié – et particulièrement un cadre – peut être amené à avoir des relations avec des clients, des fournisseurs, des prestataires qui sont basés à l’étranger. Et que ces clients, fournisseurs ou prestataires soient basés en Europe de l’Est, en Asie ou en Inde : il faut pouvoir communiquer, sans compter sur les applis !

Certaines entreprises sont plus exigeantes que d’autres, et ce n’est pas toujours évident de jauger le niveau requis : l’offre mentionne-t-elle des relations avec des interlocuteurs d’autres nationalités ? Trouvez-vous « anglais indispensable » dans le descriptif ? Y a-t-il des formations ou des réunions à animer en anglais ? Quelles que soient les attentes de l’entreprise, un CV avec un anglais niveau B2 fera sans aucun doute meilleure impression qu’un CV avec un anglais niveau A2 (voir Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : https://www.cambridgeenglish.org/fr/exams-and-tests/cefr/). Si en plus ce niveau B2 est certifié par un test TOEIC, les perspectives d’emploi seront forcément élargies.

Quelles alternatives au séjour linguistique ?

Si vous ne pouvez pas partir en séjour en immersion en ce moment, il vous faut trouver d’autres moyens pour améliorer votre niveau. Vous pouvez le faire de différentes façons : regarder des films ou séries en VO, des vidéos en anglais sur des sujets que vous aimez, vous abonner à des chaînes Youtube de professeurs d’anglais. Vous pouvez aussi lire des livres ou des articles, ou trouver des exercices sur internet. Il y a également des groupes Facebook qui développent les échanges et permettent de s’améliorer avec des apprentis anglophones partout dans le monde. Tout ça vous permettra d’être en contact avec la langue, mais vous aurez très peu l’occasion de l’utiliser dans des situations de communication authentiques. D’où l’intérêt de suivre une formation en anglais. Quelque chose de concret, un échange réel avec un formateur pour vous accompagner personnellement. L’accent sera mis sur vos besoins et sur le développement de vos capacités à communiquer. Vous suivrez cette formation à un rythme régulier qui vous permettra de prendre confiance et de développer peu à peu vos compétences. Autre point non négligeable : vous pourrez finaliser cette formation avec le passage du test TOEIC, qui n’est pas seulement une ligne à rajouter sur votre CV. C’est ce qui pourra faire la différence entre vous, qui pourrez attester de votre niveau en anglais, et un candidat qui indiquera seulement « Niveau B2 » ou « Niveau C1 », sans pouvoir le justifier.

© Photo by drobotdean

Quel parcours de formation choisir ?

Parmi l’étendue de l’offre de formations en anglais, pas toujours évident de savoir quelle sera la mieux adaptée pour vous. Un parcours en e-learning via une plateforme ? Cela peut vous convenir si vous souhaitez vous entraîner à des exercices de compréhension orale et écrite. Si vous souhaitez en revanche travailler vos capacités à vous exprimer à l’oral et à l’écrit, cette formule risque de vite être limitée. Vous aurez besoin d’un réel échange avec un formateur qui pourra corriger systématiquement vos erreurs, pour ne pas que vous les reproduisiez. II (ou elle) pourra vous accompagner vers une communication authentique et naturelle. Si vous êtes overbooké(e), des sessions hebdomadaires d’1 heure seront une façon d’aborder l’apprentissage de façon régulière et continue. Si vous avez du temps et que vous préférez une formule intensive, des sessions d’1h30 ou 2h plusieurs fois par semaine vous permettront d’observer une progression plus rapide de vos compétences linguistiques.

Par ailleurs, dans le contexte actuel lié au COVID-19, vous avez peut-être des réticences à envisager des cours en face à face. Si les formations en présentiel permettent un échange humain riche, les visioformations peuvent s’avérer être une option tout aussi efficace, avec des outils adaptés à des cours de langues. Avec une simple connexion internet et une webcam, le formateur et l’apprenant échangent de la même façon, travaillent les mêmes notions, et des outils de visioconférence permettent de faire des partages d’écran et d’utiliser des supports pédagogiques écrits, de façon à ce que la lecture et l’écriture soient inclus dans la boucle d’apprentissage de la langue.

Aussi, que votre formation se déroule en face à face ou à distance, à un rythme d’1 heure 30 par semaine ou en intensif, l’essentiel est qu’elle corresponde à vos besoins et à vos impératifs liés à votre vie professionnelle et personnelle.

Ce sera une toute autre aventure qu’un séjour linguistique mais le challenge sera le même : apprendre l’anglais et être capable de comprendre et d’utiliser la langue !

Si vous souhaitez obtenir des informations sur les formations proposées par Forlango, vous pouvez me contacter.

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Votre formation en anglais financée par votre CPF (Compte Personnel de Formation)

CPF Compte Personnel de Formation

Vous ne savez pas comment financer votre formation en anglais ?

Bonne nouvelle : vous disposez peut-être sans le savoir du montant nécessaire sur votre CPF
(Compte Personnel de Formation) !!

Le CPF : Comment ça marche ?

Ce CPF est crédité de 500 euros par an (800 euros pour les salariés non qualifiés), avec une limite à
5000 euros (8000 euros pour les salariés non qualifiés). Vous avez donc peut-être 3000 euros ou + de
disponibles pour vous former ! En moyenne, chaque salarié français disposait fin 2019 de 2000 euros
sur son CPF, si l’on compte le report d’heures du droit individuel à la formation (DIF, système
précédent le CPF – voir plus loin dans l’article).

Pour utiliser ce montant, salariés et demandeurs d’emploi peuvent depuis novembre 2019 utiliser
l’application « Mon compte formation » ou le portail web www.moncompteformation.gouv.fr.
Sur l’application mobile comme sur le site internet, vous pouvez simplement créer votre compte avec
votre numéro de sécurité sociale, et le système vous indique automatiquement vos droits à la
formation, avec un montant en euros. Vous pouvez vous inscrire à la formation qui vous intéresse,
sans demander l’autorisation de votre employeur si elle a lieu en dehors de vos heures de travail.

Si vous souhaitez réaliser la formation en anglais sur vos heures de travail, un accord préalable de l’entreprise
est nécessaire. Vous devez en faire la demande à votre employeur au moins 60 jours avant le début
de la formation. Il dispose alors de 30 jours pour vous répondre, et s’il ne répond pas, cela vaut
acceptation de sa part, et vous pourrez donc vous former sur votre temps de travail. Pour convaincre
votre employeur, vous pouvez mettre en avant le fait que les compétences que vous aurez acquises
pendant la formation vous seront utiles dans votre poste ou pour évoluer dans l’entreprise.
Si le prix de la formation dépasse le montant disponible sur votre CPF, vous pouvez payer une partie
de la formation avec votre CPF et compléter par vos propres moyens.

Je vous propose de regarder ce tuto simple et rapide pour utiliser cette application et ce portail web.

Le but du gouvernement avec cet outil: que les Français se forment davantage grâce au CPF, alors
que seulement 32% des actifs suivent une formation une fois par an.
A noter : le versement CPF de 2020 est intervenu en avril pour 2019. Le prochain versement aura lieu
en 2021 pour 2020.

Photo by mentatdgt from Pexels

Les formations en anglais parmi les plus demandées

Le Top 5 des formations demandées dans le cadre du CPF: le permis de conduire, le bilan de
compétences, la création et reprise d’entreprise, les tests en anglais TOEIC (voir la page certification Toeic) ou en informatique TOSA.
Ces cinq domaines les plus courants regroupent des formations dont les durées sont les plus courtes (entre 20 et 60 heures) et les coûts moyens inférieurs à 2 400 €.

Une certification professionnelle en langue comme le TOEIC est un véritable atout pour exercer
n’importe quelle profession dans un contexte international. Elle sert à attester de ses compétences
auprès d’un employeur, et peut également faire partie des exigences et pré-requis dans le cadre d’un
parcours de formation, par exemple, pour intégrer une école de commerce. Elle valorise votre CV,
renforce votre profil, et vous donne de nouveaux arguments pour évoluer dans votre fonction
actuelle, changer de poste, faciliter votre mobilité à l’international, ou encore trouver plus facilement
un emploi si vous êtes en recherche.

France 2 a consacré un reportage au CPF en février dernier, en l’illustrant avec des formations en
anglais en entreprise.

Un trésor caché : le DIF

Le CPF intègre également les droits individuels à la formation (DIF), l’ancien dispositif de financement
de la formation professionnelle supprimé en 2015. Les heures capitalisées jusqu’en 2014 par les
salariés peuvent être mobilisées jusqu’au 30 juin 2021. Fin 2019, seulement 16 % des salariés
avaient déclaré leurs heures de DIF correspondant en moyenne à 84 heures, soit 1 260 €. Un stock
très important d’heures est donc invisible dans les CPF, et pourtant toujours mobilisable.
Attention : si vous n’avez pas mis à jour votre compteur de DIF sur votre compte CPF au 30 juin
2021, ces heures – ou plus exactement leur valeur – seront perdues !!
Si vous n’avez jamais utilisé votre DIF, vous avez 120 heures acquises entre 2005 et 2014, valorisées à
15 euros, soit 1800 euros. Ce serait dommage de ne pas en profiter, n’est-ce pas ?

Il n’est pas trop tard, et vous pouvez facilement récupérer ce petit trésor caché. Pour cela, il vous
faut aller sur l’Appli ou sur le site www.moncompteformation.gouv.fr et créer votre compte avec
votre N° de sécurité sociale et un mot de passe. Les sommes CPF acquises depuis 2015 y seront déjà
renseignées. Cliquez sur le bouton « Heures de DIF », et rentrez les heures. Là, vous pensez peut-être
« Mais où je trouve ces heures ? ». Recherchez dans vos papiers, vous devriez y trouver une
attestation fournie par le service RH de l’entreprise dans laquelle vous étiez au 31 décembre 2014,
sur laquelle figure ce nombre d’heures. Sinon, regardez sur votre fiche de paie de cette date. C’est le moment où jamais d’aller regarder quel trésor vous possédez sans le savoir !

Photo by Andrew Neel from  Pexels

Les travailleurs indépendants également concernés

Lors de son lancement fin 2019, l’Application CPF était accessible aux salariés et aux demandeurs
d’emploi, et depuis avril, elle l’est aussi aux travailleurs indépendants. Vos droits seront alimentés
cette année au titre de vos activités 2018 et 2019 : 500 € par an en cas d’activité à temps complet, et
en cas d’activité partielle, ils seront calculés au prorata du temps d’exercice.
Ce dispositif est amené à évoluer, et à devenir un financement encore plus incontournable dans la
formation pour adultes.
La Caisse des Dépôts a réalisé une vidéo plutôt claire pour le présenter, à voir ici .

Sources : lefigaro.fr, la-croix.com, netpme.fr, moncompteformation.gouv.fr